Aujourd’hui les gestes barrières,

 demain les gestes barricades


FAIRE PAYER LE TÉLÉTRAVAIL : 22-24, rue de Lagny – A l’URSSAF, où l’essentiel des services a été mis en télétravail, la CGT reste à l’offensive pour la prise en compte des frais professionnels découlant de ce mode d’organisation du travail (assurance, électricité, consommables etc…). Une première avancée se concrétise avec l’obtention d’une indemnité exceptionnelle de 52€ par mois, rétroactivement versée depuis le 16 mars et jusqu’à la fin de la période d’urgence sanitaire. La CGT réclame l’extension de cette mesure à tous les salariés confinés, dispensés d’activité ou en garde d’enfants, ainsi que le maintien des primes, congés, RTT et titres-restaurant.

SOLIDARITÉ ÉNERGIQUE : 8, rue de Rosny – La CAISSE CENTRALES DES ACTIVITES SOCIALES (CCAS) dont les élu-e-s CGT gèrent le patrimoine social des salarié-e-s des industries électriques et gazières, vient de décider d’ouvrir 115 établissements (45 centres de vacances et 70 centres aérés pour enfants) pour la mise à l’abri des populations fragiles et l’hébergement de soignant-e-s pendant la crise sanitaire. Une solidarité syndicale qui se matérialisera, dès le week-end de Pâques, par la mise à disposition de 10000 lits… en espérant que la Cour des Comptes, comme elle en a la fâcheuse habitude, n’aille pas demain accuser la CGT de « détournement » des moyens de la CCAS, hors de son objet juridique.

PÔLE EN PANNE : 7, rue Kléber – L’agence PÔLE-EMPLOI fermée, les taxiphones pour l’actualisation voient les files de demandeurs d’emploi s’allonger, sans respect des règles de distanciation sociale ! En une semaine, le Comité CGT des Chômeurs et Précaires de Montreuil a reçu 20 appels, souvent liés au dysfonctionnement du 3949 ou à l’impossibilité de transmettre à Pôle-Emploi les documents réclamés pour s’inscrire. Inquiétant, au vu de l’explosion des chiffres du chômage.

ÉCHEC AU CHÔMAGE PARTIEL : 24, boulevard Paul Vaillant-Couturier – Chez RUES & CITÉS, c’est l’intervention ferme de la CGT qui a permis la mise en échec du projet de chômage partiel. Démonstration a été faite par les travailleurs sociaux que le suivi des jeunes et des familles restait nécessaire et possible en télétravail, sûrement préférable au recours à des fonds publics et à l’abandon des usagers.

DÉFENSE DES LOCATAIRES : 17, rue Molière – L’OPH Montreuillois est interpelé par un courrier du 9 avril sur un possible moratoire des loyers pour les locataires en difficulté. C’est notre camarade Virginie MARIN qui, en sa qualité d’administratrice CGT, a proposé au président de l’OPHM que soient mobilisés les moyens d’Action Logement pour ne pas « rajouter de la détresse à la détresse » dans des foyers aux revenus amputés.

IBIS OU EFFRAIE ? : 278, rue de Paris – A l’HOTEL IBIS, fermé après que 4 cas de Covid-19 aient été détectés dans le complexe hôtelier de la Porte de Montreuil, notre camarade Stéphane GUILEMARD cherche encore à obtenir la désinfection des locaux. Un objectif revendicatif qui se heurte au directeur, ce drôle d’oiseau qui n’avait pas craint de répondre aux demandes de masques… qu’un personnel masqué risquait de faire fuir les clients !

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