+ d’infirmières, – de Castaner !


À LA GUERRE… SANS MUNITION NI PROTECTION : 235, rue Étienne Marcel – Chez SAMSIC SECURITE, le premier mort du COVID19 aura été notre camarade Alain SIEKAPPEN KEMAYOU, responsable sécurité du site O’Parinor où les protections obligatoires se sont avérées particulièrement défaillantes. Décédé le 13 mars à l’âge de 45 ans, cet ancien champion de karaté, syndiqué à la CGT, aura été emporté par ce que le droit du travail considère comme un accident du travail, mais que ses collègues entendent faire reconnaître comme une faute inexcusable de l’employeur.

UN SURSIS ARRACHÉ À L’AFPA : 3, rue Franklin – L’AFPA, en dépit de la fermeture de la tour Cityscope, entendait poursuivre « quoi qu’il en coûte » son plan de licenciements. Il aura donc fallu l’intervention directe de Philippe MARTINEZ le 17 mars auprès du Ministère du Travail pour que la direction consente, lors d’une réunion téléphonique, à reporter les licenciements secs au 15 mai prochain. Un sursis qui doit encore faire l’objet d’une information-consultation du CSE central le 26 mars.

CONGÉS VÉROLÉS, DECATHLON COURONNÉ : 79, rue de la République – DECATHLON n’aura pas attendu la loi d’urgence sanitaire pour s’attaquer aux congés payés du personnel. Faute d’un syndicat CGT dans le magasin, nombre de salariés ont été contraints de sacrifier une semaine de congés payés comme antichambre du chômage partiel : une pratique dénoncée au plan national comme illégale, et qui aurait dû exiger au préalable un éventuel accord d’entreprise.

ORGANISÉS…MÊME À GUICHET FERMÉ : 263, rue de Paris – Au siège de la CGT, fermé, le syndicat du personnel confédéral s’organise. Afin de concilier confinement et télé-syndicalisme, il vient ainsi de renouveler son équipe dirigeante avec la désignation de notre camarade Fabien COATRIEUX comme nouveau secrétaire et Magali BOURDON en qualité de trésorière.

GROS NASES : 111, rue de Stalingrad – CHEZ NS PARTNER, entreprise de vente d’équipements bureautiques, lorsqu’une vendeuse dénonce les menaces de viol proférées par ses collègues… on lui supprime le télétravail et on la convoque en vue d’un licenciement au prétexte que la poste aurait mis 2 jours de trop pour acheminer son arrêt- maladie. Nullement démonté par la problématique du coronavirus, l’employeur lui propose un entretien préalable par Skype (sans assistance d’un conseiller du salarié, bien sûr) et prétend la mettre à pied à titre conservatoire jusqu’à la fin du confinement. Pourquoi se gêner, en effet, puisque les tribunaux sont à l’arrêt ?

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