COVID-19 : tousse ensemble, tousse ensemble…
UN VACCIN CONTRE LE VIRUS 49-3 : 36, rue de Valmy – A l’ACOSS, c’est un appel de 201 salariés, adressé aux parlementaires, qui réclame le retrait du projet de retraite à points et l’amélioration du système actuel. Appel qui fait écho à celui du 9 mars de l’intersyndicale, rappelant que l’urgence est d’endiguer le coronavirus et non le passage en force de cette contre-réforme : CGT, FSU, FO, CFE/CGC, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL et MNL demandent donc la mise en quarantaine du processus législatif.
CARITAS MAL ORDONNÉE : 2, rue de l’Aqueduc – A la CITE MYRIAM, Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale dépendant des Cités CARITAS, la CGT réclamait en vain la convocation d’un CSE extraordinaire sur l’absence de gestion de la crise du coronavirus. Afin de « sauver la face », la direction vient de convoquer sa réunion, au nom d’une « cellule COVID19 », dont on cherche en vain les coordonnées pour la joindre, et dont les organisations syndicales ont été exclues. Les réponses aux questions du personnel attendront le PCA (Plan de Continuité des Activités), bien plus important que la santé publique !
AU NIVEAU DU RECOUVREMENT : 22, rue de Lagny – L’URSSAF va réussir à se mettre à dos les inspecteurs du recouvrement en les déclassant vers le niveau inférieur dans sa nouvelle classification. Un déclassement qui ne passe pas : 170 pétitions ont été recueillies par l’UGICT-CGT dans cette catégorie au cœur du métier des URSSAF. L’actuel projet supprimerait en outre les possibilités d’évolution de carrière de ces inspecteurs.
CHÔMAGE PARTIEL OU ARNAQUE TOTALE ? : 3, rue Franklin – Chez TOP TRAVEL,
la conjoncture déprimée du tourisme a conduit l’entreprise à solliciter des mesures de chômage partiel jusqu’à mi-août. N’en déplaise aux promesses de Macron, le bras de fer continue entre la CGT, qui exige une hausse du complément de salaire payé par l’employeur, et ce dernier pour lequel les 70% versés par l’État devraient servir de solde de tout compte.
ÉDOUARD ES-TU LÀ ? : 11, rue des Deux Communes – A la DIRECTION DES DOUANES, le SNAD-CGT a cosigné avec la CGT Pénitentiaire et celle du Ministère de l’Intérieur, une lettre ouverte à Édouard Philippe sur les procédures en stade 2 et 3 de la pandémie. Pas de réponse de l’intéressé alors que sont pointées l’insuffisance des précautions prises, l’absence de consigne technique fiable ou de matériel de protection en quantité suffisante, avec le risque d’une mise « hors d’état de poursuivre les missions de sécurité publique, y compris de manière définitive ».
PIQÛRE DE RAPPEL : 19, avenue de la Résistance – Chez MONOPRIX, la CGT rappelle les obligations incombant à l’employeur, suite à la fermeture des crèches et des écoles à partir du 16 mars. Le parent concerné d’un enfant de moins de 16 ans, sans solution de garde ni de télétravail, doit prévenir la direction du magasin, qui à son tour déclare jusqu’à 14 jours d’arrêt (sans carence) sur la page employeur du site ameli.fr. Avec la subrogation, le complément de salaire suit.
Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.