Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Début Septembre 2008  N° 20

 

 

 

« Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux»

Etienne De La Boétie.

 

DES SCELLÉS POUR GRIALLET : 3 Bis, rue des Batteries – Les salariés ont changé de trottoir et sont désormais installés en face de l’entreprise. Interpellée par la CGT, la CAPEB (syndicat patronal du bâtiment auquel est affilié Griallet) s’est engagée à rechercher 19 promesses d’embauche pour les « sans-papiers » de Griallet. Enfin, le 11 septembre, c’est la police qui est venue pour placer le dépôt sous scellés et contraindre Monsieur Griallet à y remettre les preuves qu’il voulait subtiliser. Le vent tourne…

N’Y COMTE PAS ! : 1 Bis, rue Mériel – Le cabinet COMTE avait décidé « pour limiter les frais » de licencier sans procédure l’employée d’immeuble Madame ALONSO. Réaction immédiate des propriétaires et locataires qui couvrent de signatures la pétition de l’UL-CGT, avec à la clé cette colle pour le cabinet COMTE : combien ça coûte de violer le Code du Travail ?

CAS DE RAGE ? : Place Jean Jaurès – La Mairie vient d’annoncer son « cadrage » budgétaire avec 0% pour le personnel. Ce qui, compte tenu de l’évolution statutaire à la hausse de la masse salariale (Glissement Vieillesse-Technicité), impliquera obligatoirement des suppressions d’emplois territoriaux et un nouvel écrasement du pouvoir d’achat du personnel communal. A quand la découverte du vaccin contre ce type de cadrage ?

DE D A B, TOO B A D ! 17, rue de l’Eglise – ADE, entreprise du bâtiment, est devenue ABE. Pour les salariés de retour de congés, le changement de lettre sur l’enseigne s’est accompagné d’une porte close… Pas sûr qu’il ne s’agisse s’un simple bogue car d’autres lettres seraient en cours d’impression : celles de licenciement ! La CGT suit l’affaire avec la ferme intention de rappeler le B-A-BA du Droit du Travail au patron.

SILENCE HÔPITAL : 56, Boulevard de la Boissière – L’Hôpital Intercommunal de Montreuil ne va tout de même pas jouer au Griallet ! En effet, Marie M. y est aide-soignante depuis 2004… et sans papier depuis 2006 suite à un divorce qui lui a fait perdre le droit de travailler. Toutes ses démarches de régularisation étant restées vaines, les élus CGT ont décidé de l’accompagner afin que la direction signe enfin les documents nécessaires.

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