« Un toit pour tous : pour Notre-Dame, comme pour les SDF »

DOUANIERS EN LUTTE : 11, rue des Deux Communes – A la DGDDI (Direction de la Douane) le blocage continue face aux revendications de l’intersyndicale CGT, CFDT, UNSA et Solidaires. La grève du zèle se poursuit donc contre les nouvelles règles ministérielles visant à privilégier la « fluidité marchande » aux contrôles des trafiquants : cette semaine, les douaniers ont massivement remis à l’administration leurs sommiers-contentieux et les élus au CAP ont décidé de siéger… vêtus de la chasuble de leur syndicat. La lutte continue avec la perspective de la mobilisation nationale du 9 mai dans l’ensemble de la fonction publique !

L’ART RÉSISTE AU TEMPS : 274, rue de Rosny – Chez LP ART, la CGT engage la bataille des délais de prévenance. Dans cette entreprise à 80% masculine, le droit à une vie familiale est bafoué par les changements de plannings de dernière minute et les heures supplémentaires imposées par les contraintes des Musées. Or, la convention collective des transports routiers impose à l’employeur de respecter un délai de prévenance de 7 jours… ou à défaut, des contreparties.

FUSION PAR INFUSION : 22-24, rue de Lagny – A l’URSSAF, le Conseil d’Administration du 16 avril a commencé à lever le voile sur les projets gouvernementaux quand la CGT s’inquiète du rapport attendu pour juillet 2019 sur la fusion des URSSAF et des Finances publiques. « Pas de grande fusion fiscale et sociale » envisagée, mais une plateforme et un service commun pour le recouvrement forcé, avec un « premier axe » du recouvrement des cotisations AGIRC-ARRCO transféré cette année à l’URSSAF. Pas étonnant que la Sécu hésite encore à dé-rembourser l’homéopathie.

RISQUES PSYCHO SYNDICAUX : 3, rue Franklin – A l’AFPA, l’annonce d’un PSE et d’un plan de mobilités forcées avait conduit le CHSCT à réclamer un plan de prévention des risques, refusé par la Direction. Une attitude que le CHSCT, unanime, entendait faire sanctionner devant le TGI de Bobigny, où un médiateur était proposé pour solder le litige. Nouveau refus de la Direction, cette fois rejointe par FO et la CFDT. Un décrochage qui interroge sur la banalisation des RPS de la part de certains syndicats.

REFUS ÉNERGIQUE : 8, rue de Rosny – A la CCAS des Industries Électriques et Gazières, la CGT dénonce l’opération envisagée par le Président d’EDF et l’Elysée, visant à désintégrer et privatiser la branche alors que l’entreprise subventionne déjà ses concurrents dans le domaine de commercialisation (loi NOME). Elle engage une campagne contre la scission d’EDF et pour le retour à une entreprise intégrée au service des usagers.

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