Je, Tu, UL…  Fin Mars 2019  N°328

« Ecoles Blanquer = écoles pas chères + écoles galères + écoles inégalitaires »

ZÉLÉS DOUANIERS : 11, rue des Deux Communes – A la DOUANE, l’intersyndicale mobilisée sur les salaires comptabilisait le 29 mars… son 27ème jour de grève du zèle, face au blocage des négociations. Des actions qui se déploient en région parisienne, principalement dans les aéroports et sur le réseau routier, malgré la répression dont se fait l’écho au jour le jour « Douaniers en luttes », publié par le SNAD-CGT : avec une détermination qui ne faiblit pas.

VIE SYNDICALE : 22-24, rue de Lagny – La CGT de l’URSSAF Île-de-France tenait son AG le 27 mars au siège de la CGT. Une nécessité pour mettre à jour le cahier de revendications, après que l’ACOSS dans sa grande générosité ait octroyé une « prime de vie chère » de 267 euros à 300 agents… sur 2500. Une politique à laquelle s’oppose une CGT renforcée avec 12 adhésions nouvelles, venant s’ajouter aux 162 autres syndiqué-e-s employé-e-s, et une adhésion également pour chacun des 2 autres syndicats CGT : celui des cadres et celui des retraités.

FAX FATAL : 43, rue Raymond Lefebvre – TECHNOBAT, que la CGT vient encore de faire condamner aux prud’hommes, dépose son bilan… comme vient de le faire PRO-NET SERVICES, autant de sociétés rattachées au « GROUPE LAFONTAINE » (lui-même radié) mais dont les liens avaient jusque là échappé aux tribunaux. Une situation qui devrait cesser avec la découverte par la CGT… que ces sociétés-écrans capables de disparaître du jour au lendemain en plantant leurs salariés utilisaient toutes le même numéro de fax commercial. Troublant, non ?

CRÉATEUR D’INSTANCES : 216, rue de Rosny – Chez CREATEUR D’INSTANTS, alias l’USINE TE, c’est à un passage de relais que la section CGT va procéder, suite au départ de notre camarade Ali BELKESSA, laissant vacant le mandat de délégué syndical. C’est son collègue Loïc BERLINE qui vient d’être désigné pour représenter la CGT dans l’entreprise de traiteur, filiale du groupe SOS.

RAYON BOUCHERIE : 235, rue Etienne Marcel – Chez CARREFOUR, la CGT parle désormais de « boucherie sociale » pour évoquer la dernière annonce faite le 27 en CCE de la suppression de 1929 postes (dont 521 cadres) en 2019. La direction compte en effet sur des « ruptures conventionnelles collectives » pour économiser sur le plan social. Elle mise pour cela sur la signature d’organisations syndicales complaisantes, que la CGT met donc en garde, dénonçant un groupe subventionné sans contrepartie à hauteur de 1993 millions d’euros d’exonérations diverses entre 2017 et 2018 (CICE compris) et qui réalise des bénéfices conséquents.

Imprimer

Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.