Je, Tu, UL…  Fin Décembre 2018  N°319

« Savoir-faire partout, reconnaissance nulle part ! »

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CARREFOUR N’EST PAS ROND-POINT : 235, rue Étienne Marcel – CARREFOUR joue la montre par crainte des grèves pendant la période des fêtes, analyse la CGT après la réunion du 19 décembre, convoquée sur la « prime Macron ». Pour le PDG Bompard, l’urgence sociale est d’attendre le 11 janvier pour répondre aux revendications de revaloriser de 300 euros tous les salaires et d’acter une prime annuelle de 1000 euros. Pendant que les tiroirs-caisses se remplissent, la CGT prévient qu’une « primette » ou « un petit bon d’achat » ne suffiront pas à calmer la colère des Carrefour.

LA POSTE DANS L’IMPOSTURE : 44, boulevard Rouget de Lisle – Le groupe LA POSTE, deuxième employeur après l’Etat, annonce une prime défiscalisée et désocialisée de 300 euros pour les postiers payés moins d’une fois et demi le SMIC et de 200 euros pour les autres. Une mesquinerie qui tranche avec les 171 millions d’euros de dividendes versés aux actionnaires… au premier rang desquels, l’Etat. La CGT qui livre ces chiffres rappelle à la direction que les NAO se déroulent actuellement et qu’elles font ressortir des aspirations salariales d’un autre niveau.

SALAIRES Á SOIGNER : 66-72, rue Marceau – Chez SANTE SERVICES, la CGT interpelle sur le rétablissement du 13^ème mois, supprimé il y a quelques années, en proposant que la « prime Macron » serve d’acompte en février 2019 d’un 13^ème mois pour tous. Anticipant sur une réponse dilatoire, le syndicat précise que la prime « sera mieux dans nos poches que sur l’épargne de la Fondation » : l’ESS n’est jamais spontanément sociale avec ses salariés.

COMITÉ PATRONAL : 12, rue Emile Beaufils – Au CENTRE JEAN MACÉ, la direction se remet mal du carton plein de la CGT aux dernières élections du Comité Social et Economique et de la désignation de notre camarade François BRETON, en qualité de délégué syndical. Par courrier, la direction prétend bloquer la participation de ce dernier au CSE en invoquant une jurisprudence vieille de 38 ans… et renvoyer ainsi tout autre point de l’ordre du jour. S’il s’agissait d’un jeu, on dirait que la direction est mauvaise perdante : même les Ordonnances scélérates n’avaient pas osé aller aussi loin !