logo_cgt  Je, Tu, UL…  Mi-Décembre 2018  N°318

« Le salaire net, c’est pour le mois ; le brut, c’est pour la vie »

DISTRIBUTION DES PRIMES MACRON : 59, rue de la République – BNP PARIBAS avait été secouée par la grève du 4 décembre et avait promis de répondre aux syndicats le 12 du mois. A défaut d’avancée dans les NAO, la grève aura fait son effet… BNP PARIBAS se portant volontaire pour la prime défiscalisée de 1000 euros en janvier, comme proposé par le Président de la République. Une prime cependant défiscalisée, qui ne comptera donc ni pour la retraite, ni pour aucun salaire différé, faute de cotisation autre que la CSG et le prélèvement fiscal à la source.

DU NOUVEAU AUX ROBINSONS : 49, rue Raspail – Aux NOUVEAUX ROBINSONS, mêmes causes, mêmes effets qu’à la BNP voisine, avec un soudain déblocage des NAO face au mécontentement des salariés menacés de voir leur acquis remis en cause. La direction change enfin de ton face à la délégation CGT et envisage de répondre aux revendications… remisant son discours sur les déficits et la compétitivité. A suivre !

FIRST PRICE : 15, place du Général de Gaulle – Le LEADER PRICE (SA VILLETTE DISCOUNT) remplaçait ses délégués du personnel par un Comité Social et Economique (CSE), avec une nouvelle élection. Sur 12 inscrits, la CGT obtient 9 voix et c’est notre camarade Hassan JALLOH, ainsi réélu, qui se voit confirmé comme délégué syndical CGT du magasin.

EN TÊTE DE L’ART : 274, rue de Rosny – Chez LP ART, les élections pour le CSE se déroulaient aussi en décembre avec 10 sièges de titulaires et 10 de suppléants à pourvoir. Avec 75 voix et 58,6% des exprimés, la CGT obtient 6 sièges sur 10 ; 3 pour FO avec 30,5% et 10,9% pour la CFE-CGC (1 siège). En termes de représentativité, seule la CGT pourra valider ou invalider un accord d’entreprise grâce à sa majorité absolue… et gardera la direction du CSE. A noter : la CFDT a disparu de l’entreprise et notre camarade NGO Chen Ye redevient délégué syndical CGT.

TESSI BY NIGHT : 240, rue de Rosny – Chez TESSI CHEQUES ILE DE France, la CGT, à peine plébiscitée par les récentes élections, vient de signer un accord d’entreprise pour encadrer le travail de nuit, tant pour les CDI que pour les nombreux CDD. Outre les limites apportées à ces horaires atypiques, majorations et repos compensateurs ont ainsi été contractualisés. De même, les questions de transport et de contraintes familiales sont reconnues comme des motifs permettant de s’opposer au travail de nuit

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