logo_cgt   Je, Tu, UL…  Début Novembre 2018  N°314

« Pour l’emploi, on ne traverse pas la rue, on la prend ! »

L’AFPA MOBILISE: 3, rue Franklin – Le personnel de l’AFPA va se confronter cette semaine au lancement de la procédure de « réorganisation 2018-2020 ». Doux euphémisme s’agissant d’un plan qui se solderait par 2000 licenciements économiques et la fermeture de 38 sites de formation d’ici 2020. Dans la perspective de la réunion du CCE de l’AFPA programmée le 7 novembre, l’intersyndicale CGT, CFDT, FO et SUD appelle à un débrayage de 14 à 15 heures contre toute suppression d’emploi ou de missions et pour le maintien du maillage territoriale et de l’activité.

TRÊVE HIVERNALE ? : 13, place du Général de Gaulle – COALLIA, gérant du foyer BARA, devra revenir à la table des négociations avec le Préfet… et les occupants des anciens locaux de l’AFPA. Le Tribunal administratif vient en effet de donner raison au maire, Patrice BESSAC qui avait déclaré inhabitables les bâtiments insalubres de la rue Bara : la trêve hivernale devra donc s’appliquer aux résidents qui attendent désormais de l’Etat la démolition-reconstruction de leur ancien foyer.

PÔLE GLACIAIRE : 7, rue Kléber – Avis de grand froid pour POLE-EMPLOI, dont l’avenir s’assombrit avec une programmation des finances publiques imposant 4 milliards d’euros d’économie au Ministère du Travail, et la réforme annoncée de l’UNEDIC. La perspective de 4000 suppressions d’emplois d’ici 2022, alors que le chômage continue de grimper, a réuni une large intersyndicale CGT, CFDT, CFTC, FSU, SUD, UNSA et SNAP qui appelle à la grève pour le 20 novembre prochain, contre les suppressions de postes et de missions, et contre l’étatisation du régime d’assurance-chômage.

RIEN DE NET : 3, impasse de la Paix – PRO-NET & SERVICES, alias BDS, alias LAFONTAINE sont les sociétés d’un même groupe de propreté, coutumier de la désinvolture vis-à-vis de ses salariés. Pour 6 d’entre eux, octobre s’est achevé sans salaire, ni employeur défini après un « transfert de chantier » vers une société ARC-EN-CIEL qui refuse de les reprendre. Appuyés par l’UL-CGT, les 6 assignent donc les entreprises « entrante » et « sortante » devant les prud’hommes, afin que les juges imposent à l’une ou à l’autre la poursuite des contrats de travail.

COUP DE SONDE : 59, rue de la République – BNP-PARIBAS peine à négocier sur les salaires du personnel. Un constat qui a conduit la CGT à lancer un sondage sur internet avec cette question : « Êtes-vous prêt à faire grève et à fermer agences et services ? ». Sur les 604 premières réponses, c’est du 84,44% de OUI, soit 510 votes contre 94 NON. Les actionnaires vont devoir apprendre à compter… avec les premiers.

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