A l’approche des fêtes, chacun-e fait ses comptes : ce qui bloque pour les achats de Noël ce n’est pas tant les manifestations…que les fins de mois à crédit.
Les reculades présidentielles ont laissé intacte la règle d’or de favoriser encore la spoliation du travail au profit du capital financier.
C’est pourquoi les deux enjeux de la nouvelle année resteront ceux du salaire direct et ceux du salaire socialisé, notamment via l’assurance-chômage et les retraites.

300 EUROS POUR TOUS et LE SMIC A 1800 EUROS

Augmenter les salaires a toujours le double effet d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages et de refinancer une protection sociale dont l’affaiblissement organisé, sert la soupe aux assurances privées et aux fonds de pension. Une loi-cadre peut l’imposer en nous économisant l’usine à gaz des “primes d’activité” censés compléter le SMIC et de l’aléatoire “prime Macron” défiscalisée et désocialisée, plafonnée à 1000 euros. En Espagne, le salaire minimum vient ainsi d’être revalorisé de 22% : en France est-ce trop demander ?

L’exigence de 300 euros tout de suite, c’est la revitalisation indispensable en démocratie de la négociation collective, articulée à la loi.

Quant au SMIC, c’est le garde-fou nécessaire pour un-e salarié-e sur trois à Montreuil, payé-e aujourd’hui 9,88 euros de l’heure ou à peine plus, pour parfois bien moins que les 35 heures légales !

La revendication qu’aucun salaire ne soit désormais en dessous de 12 euros de l’heure sera donc au cœur des mobilisations, le 14 décembre, dans les catégories et professions prêtes à agir : des entreprises aux ronds-points, de Pôle-Emploi aux caisses de retraites.

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