Où trouver « un pognon de dingue » pour remédier au scandale des EHPAD et gérer la perte d’autonomie ? Bien sûr dans la poche des travailleurs pour le Président Macron qui annonce mettre à l’étude une deuxième « journée de solidarité », après celle déjà obligatoire depuis 2004 pour les seuls salariés.
Travailler gratuitement aiderait-il à bien vieillir ? Tel n’est pas l’opinion du Comité des Nations Unies pour la lutte contre les formes contemporaines d’Esclavage !
Alors ne rien faire quand les plus de 85 ans seront trois fois plus nombreux en 2050, que les lois « autonomies » se succèdent sans rien régler et en zappant la Sécurité Sociale, comme outil possible d’une répartition de l’effort financier ?
Venues le 25 mai dernier en promenade à Montreuil, mesdames BUZYN (Ministre de la Santé) et PENICAUD (Ministre du Travail) n’ont rien dit des urgences locales de cette solidarité nécessaire.
Or Montreuil, c’est onze médecins de ville qui partent à la retraite dans les 2 ans, sans être remplacés ; c’est des EHPAD en grande difficulté, des aidants familiaux toujours sans statut ; c’est encore l’Hôpital André Grégoire pris dans la nasse du groupement territorial autour de Montfermeil, avec centralisation de la gériatrie à René Muret ; c’est enfin un secteur de l’aide à domicile fort lucratif, exploitant familles et personnels hors de tout contrôle : témoignages de syndiqué-e-s et procédures prud’homales ne cessent de le corroborer.
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