Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Début Novembre 2017  N°282

« Président des riches, saigneur des pauvres »

LE PÈRE FOUETTARD POUR HALLOWEEN : 11, rue des Deux Communes – Aux DOUANES, la CGT relève que 37,7% des sanctions du Ministère des Finances visent les douanier-e-s (11,6% de l’effectif) et que 150 nouvelles procédures disciplinaires seraient en instance à la DG au bureau A1. Une dérive caporaliste qui va jusqu’à interdire (en vain !) aux élus CGT de poser certaines questions… notamment sur le régime différencié des sanctions lorsque le haut encadrement bénéficie en règle générale de « sanctions-promotions », à l’inverse de celles « exemplaires » pour les catégories A, B, et C. Quant au management à l’origine de ces situations, il conserve son immunité, merci pour lui.

EXPÉRIENCE INTEMPORELLE : 2, rue de l’Aqueduc – A la CITE MYRIAM, où un directeur « transitoire » vient d’être nommé, la fermeture du site de Bobigny est concomitante de l’envoi d’une convocation en vue d’un licenciement disciplinaire, à un travailleur social dont le reclassement n’a pas été anticipé. Emmanuele est donc convoqué pour le « mardi 2017 à 10 heures », sachant que s’il y a 52 mardis par an, il en reste 9 d’ici la fin de l’année… Interrogée sur cette intemporalité de la procédure, la direction a décidé de le rémunérer chez lui en attendant une stabilisation du calendrier.

SUR PRODUCTION : 94, rue des Sorins – 24-25 PRODUCTION, entreprise de production cinématographique, avait embauché en 2014 une responsable de développement, puis avait cessé au bout d’un an de lui verser ses commissions contractuelles… jugées trop importantes. Elle saisit alors le Conseil de Prud’hommes, qui vient ce 2 novembre de lui ouvrir droit à 17000 euros de rappel de commissions et à 3550 euros d’indemnité pour défaut de visite médicale, sur justificatifs de son surmenage professionnel.

L’ECOLOGIE, C’EST LA SANTÉ ? : 3, rue de Vincennes – Chez EUROPE ECOLOGIE LES VERTS, après l’élimination des deux tiers du personnel employés par le parti, c’est la subrogation des arrêts maladie qui est dans le collimateur de la direction. Les déléguées CGT sont convoquées – alors qu’elles mêmes sont en arrêt-maladie – pour ce que la direction désigne comme un usage à dénoncer « conformément au plan de réduction des dépenses ». A celles et ceux qui croyaient que la santé n’a pas de prix, expliquera-t-on aussi que des conditions de travail dégradées n’ont aucun effet sur la santé des salariées ?

PREMIERS DE CORDÉE : 6, rue Racine – ABSIDE, entreprise montreuilloise de cordistes, devrait inaugurer le Comité Social et Economique (CSE) censé, selon Macron, remplacer les délégués du personnel. La section CGT présente donc nos camarades Laurent SIMON et Vanja RAJKOVIC sur la base du protocole pré-électoral signé… sur lequel l’employeur commence à nourrir quelque inquiétude, au vu de « l’incertitude juridique » des Ordonnances.

Imprimer

Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.