Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

   Je, Tu, UL…  Début Octobre 2017  N°279

« Jupiter, tu vas prendre cher ! »

L’AMENDE ALLEMANDE ? : 59, rue de la République – BNP PARIBAS, après ses amendes record payées aux USA, s’apprête à subventionner l’Etat allemand par la reprise de Commerzbank, valorisée à 14 milliards d’euros. Un projet poussé par l’Elysée, après le lâchage d’Alstom à Siemens et le naufrage de STX, qui explique le constat par la CGT d’un « cauchemar » en NAO avec aucune proposition d’augmentation collective et des mesures individuelles en baisse, alors que BNP PARIBAS s’affiche comme championne du CAC 40 pour la distribution des dividendes. Le syndicat CGT de la banque appelle donc à la grève le 10 octobre, aux côtés des fonctionnaires.

RUMEURS TOXIQUES : 34, rue des Messiers – La SNEM, accusée de tous les maux par des riverains exigeant sa fermeture… produit des richesses avec des ouvriers. La section CGT de l’entreprise (représentative à 100%) s’étonne donc que tout le monde soit convoqué pour des rencontres avec l’Etat et les politiques, sauf les représentants qualifiés du personnel, dont l’expertise technique en matière environnementale est pourtant la seule garantie pour les riverains de l’usine. L’effondrement de la théorie sur la « toxicité » de l’usine viendrait-il contrarier certains intérêts ?

A L’OMBRE DES MINISTÉRES : 3, rue Franklin – L’AFPA anticipe les arbitrages sur son avenir par des assemblées de salariés, à l’appel de l’intersyndicale CGT, CFDT, FO, SUD, CGC et CFTC, en prévision d’un Conseil d’Administration décisif prévu le 13 octobre prochain. Pour les syndicats, l’inquiétude est d’autant plus vive que personne ne semble savoir où, ni avec qui le sort de l’AFPA sera tranché, la majorité des administrateurs n’ayant aucune réponse aux questions posées.

MARDI MAIGRE : 58, avenue Faidherbe – Au LYCEE EUGENIE COTTON, la cantine était fermée mardi dernier. Les agents étaient en grève puis se sont rendu en délégation au Conseil régional pour réclamer un poste supplémentaire, le remplacement des collègues malades et l’équipement correct de la salle de plonge. Pour l’instant, la CGT reste sur sa faim.

BILAN CARBONE POSITIF : 63bis, rue Ernest Savart – OXYGENE 93, société aujourd’hui liquidée d’aide à la personne, avait coutume de diminuer chaque mois les salaires de ses intervenantes. Il aura fallu 3 ans à notre camarade Bertine SEYO pour obtenir du Conseil de Prud’hommes la condamnation de son ancien employeur à rectifier ses bulletins de paie depuis 2013 et à lui payer 8000 euros de rappel de salaires, que le Mandataire Liquidateur devra opposer aux AGS, chargée de garantir les ardoises laissées par l’ancienne patronne.

ASSAINISSEMENT ÉLECTORAL : 214, rue de Rosny – Chez LAVILLAUGOUET, entreprise d’assainissement du bâtiment, la centaine de salariés auraient du voter fin octobre pour élire leurs représentants au CE et DP, suite au protocole préélectoral signé par la CGT et la CFDT. Mais la direction a décidé de les annuler, pour cause d’ordonnance Macron, et de les reporter dans l’attente des décrets d’application éventuels. Ça c’est du dialogue social !