Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Fin Septembre 2017  N°278

« Macron, un rien vaut mieux que deux comme toi »

ET L’ÉTAT DANS TOUT ÇA ? : 3, rue Franklin – A l’AFPA, l’intersyndicale déclare que faute de réponse de l’Etat « nous sommes peut-être à quelques jours de la fin, après un déclin continu depuis 7 ans ». Mardi 26, afin de bien se faire comprendre, une cinquantaine d’élus CGT, FO, CFDT et SUD ont envahi le Conseil d’Administration, se heurtant une nouvelle fois au silence assourdissant du Ministère du Travail. Jouant la montre, le Président de l’AFPA proposera finalement aux représentants de l’Etat d’éclairer les administrateurs lors du prochain CA du 13 octobre. A suivre donc…

VIOLENCES DÉLÉTÈRES : 34, rue des Messiers – Autour de la SNEM, le harcèlement des salarié-e-s par un groupe de riverains réclamant la fermeture de l’usine s’est mué mercredi 25 en échauffourées avec la police, dans une escalade de la violence que rien ne justifie. La multiplication des expertises écartant tout risque extérieur à la SNEM et l’engagement par l’employeur des travaux exigés devraient en effet permettre le retour au calme dans le quartier et le respect du personnel de l’usine, qui travaille depuis 2 mois dans la crainte des insultes et des débordements. Pour les élus CGT de la SNEM, la revendication posée depuis 2013 (cf. « Je, Tu, UL » n°148) d’une couverture de l’usine reste pertinente et à même d’assurer le lien entre conditions de travail et inquiétudes du voisinage.

PHARMACIE SANS ORDONNANCE : 1, avenue de la Résistance – La pharmacie BRAUD-HAMDAN avait licencié notre camarade Myriam MOUZALI pour un motif économique en contradiction avec une trésorerie très positive et un bon chiffre d’affaires. Sans doute le vrai grief était-il sa proximité avec la candidate CGT. Le Conseil de Prud’hommes vient de statuer le 28/09 en lui allouant 9720 euros d’indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.

NÉGOCIATION ENCADRÉE : 24, boulevard Paul Vaillant-Couturier – Chez RUES ET CITES, la négociation d’entreprise est en passe d’aboutir à un accord sur le temps de travail des éducateurs spécialisés lors des séjours éducatifs. Après plusieurs condamnations prud’homales, l’association s’était décidée à entamer une véritable négociation avec la CGT en vue d’un accord équilibré, permettant aux jeunes de bénéficier de séjours encadrés. Pour notre camarade Khadra HAMADACHE, la finalisation d’un accord d’entreprise expérimental est proche et la signature attendue ces prochains jours.

DÉRIVE DE L’ARCHIPEL : 12, rue Emile Beaufils – L’IME Jean Macé reste sous le coup de l’annonce par son gestionnaire, ARCHIPEL MONTREUIL, du licenciement pour insubordination de sa double direction, administrative et médicale. Le 27, le personnel a donc débrayé pour exprimer son inquiétude quant à la continuité de l’hôpital de jour et de l’institut qui accueille des enfants autistes.

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