Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Mi-Juillet 2017  N°272

« Marathon social : de Las Vegas aux ordonnances ! Sans passer par la case Tribunal ? »

L’USINE DE LA PEUR ? : 34, rue des Messiers – La SNEM (Société Nouvelle d’Eugénisation des Métaux), installée à Montreuil depuis 1977, suscite à nouveau la peur des riverains, dont certains exigent sa fermeture. La section CGT de la SNEM, majoritaire, s’étonne de l’absence de réponse de leur PDG… il est vrai invisible depuis 2011, date d’implantation de la CGT dans l’usine. Le personnel, qui au même titre que les riverains considère que la santé doit être totalement protégée dans tout procédé industriel, ouvrira donc jeudi ses dossiers afin de répondre aux inquiétudes partagées et de faire taire les fantasmes éventuels.

LA CGT Á LA MAISON : 9bis, rue Dombasle – A la Maison Populaire, le cycle électoral pour la mise en place des déléguées du personnel s’est achevé le 6 juillet par l’élection des 2 candidates CGT, nos camarades Juliette GARDE et Floriane BENJAMIN. Elles assurent une représentativité de 100% pour la CGT après avoir raté le quorum à 3 voix prés tout en recueillant 35 voix au 1er tour. Un score remarquable alors que la majorité des inscrits sont des intermittents peu présents au sein de l’association.

BATEAU DISPARU : 11, rue des Deux Communes – La DIRECTION GENERALE DES DOUANES a reçu jeudi 6 la visite de la Brigade de Répression de la Délinquance Economique, à la recherche d’un bateau-intercepteur de 307 000 euros, commandé en 2012 (le Ministre était un certain François BAROIN) et jamais livré par le constructeur américain. En ces temps d’austérité, la Direction a cru bon de rassurer le personnel après la perquisition : certes, le bateau n’a pas été retrouvé, mais plainte a été déposée au Tribunal Administratif de Montreuil.

BAGARRE DE CHIFFONNIERS : 11, rue des Lilas – Chez DELAUNAY, entreprise leader sur le marché français du chiffon textile, notre camarade Brahima GASSAMA avait dû imposer une première réunion des délégués, 4 mois après son élection. Suite à cela, l’accès à l’eau avait dû être organisé dans l’usine et les femmes avaient enfin bénéficié d’équipements protecteurs. Mais un point reste en souffrance : celui de l’ajustement des salaires et qualification, au sujet duquel la CGT entend rapidement élever le ton si le patron continue à faire la sourde oreille.

DES ACTES POUR L’AFPA : 3, rue Franklin – A l’AFPA, le syndicat CGT interpelle par vidéo le gouvernement pour lui réclamer « le courage politique » de mettre l’établissement public au service « des personnes les plus éloignées de l’emploi ». En rappelant au passage les promesses électorales sur les milliards consacrés aux qualifications et autres « mots d’amour » adressés à l’AFPA.

DECAUX DÉCONNECTÉ : 177, rue Etienne Marcel – Chez JC DECAUX, après que le TGI ait donné raison aux syndicats CGT et FO qui dénonçaient le recours abusif à la géolocalisation des salariés, l’inertie de la Direction pousse au rapport de force. La CGT appelle le personnel à basculer en mode « privé » afin de désactiver ce dispositif de surveillance illégal.

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