Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Fin Mai 2017  N°267

« Le chômage augmente : pour PENICAUD c’est no comment »

PLASSAT LA BOURSE : 235, rue Etienne Marcel – Chez CARREFOUR, la CGT rappelait sa revendication d’un salaire de début de grille à 1800 euros (on en est loin !), quand le hit parade de la revue « Challenges » vient de placer Georges PLASSAT, PDG du groupe, en tête des augmentations de salaire… avec 10 millions d’euros (+38% en 2016). Salaire particulier auquel il faut ajouter le coût du capital – les 712 millions d’euros gaspillés en dividendes – les 423 millions d’exonération de cotisations sur les bas salaires, et le CICE, distribué hors de tout contrôle. Bref, de l’argent, il y en a… dans les poches du sieur PLASSAT !

CRÉATEUR D’INSTANCE : 216, rue de Rosny – L’USINE / TÉ CREATEUR D’INSTANTS avait pour la première fois une liste CGT aux élections professionnelles. Au 1er tour, notre camarade Ali BELKESSA recueille 32 voix sur 46 inscrits, soit une représentativité de 100% pour la CGT chez ce traiteur, filiale du groupe SOS. Le 24 mai, il sera désigné comme délégué syndical de l’entreprise… avec du pain sur la planche.

CLASS’ECO : 9, avenue de la Résistance –A l’enseigne CLASS’CROUTE, les NAO s’achèvent avec un engagement de la direction sur 2 points quand notre camarade Boubacar TRAORE en avait 7 à l’ordre du jour. L’employeur propose un saupoudrage de quelques centimes de l’heure, selon l’ancienneté, et la rémunération de 3 jours pour enfant malade : autant dire des croutes… qu’il reste encore à formaliser par écrit, l’employeur ayant manqué quelques classes et découvrant ce qu’est un accord collectif.

LA MAISON QUI BOUGE : 9 bis, rue Dombasle – La MAISON POPULAIRE doit élire ses futur-e-s délégué-e-s du personnel le mois prochain. Suite à une première réunion d’information syndicale, le 18 mai, deux nouvelles adhésions à la CGT ont été enregistrées, permettant la présentation de 2 candidates : Juliette et Floriane, déjà chargées de revendications par leurs collègues.

REMISE REMISÉE : 19, avenue de la Résistance – MONOPRIX grignotte les petits avantages des salariés. C’est l’analyse commune aux syndicats CGT, CFDT, FO et CFE/CGC qui dénoncent la suppression unilatérale des remises de 10% et 15% dont bénéficiaient les salariés du groupe et la transformation de cet avantage en « cagnotte », seulement destinée à fidéliser la clientèle du personnel. Une carte pour les conjoints vient d’ailleurs d’être créée pour faciliter l’opération. Les syndicats lancent, quant à eux, une pétition pour le maintien des remises.

BŒUF Á VENDRE : 253, rue Etienne Marcel – Le BŒUF A SIX PATTES est à vendre dans le cadre du redressement du groupe FLO. C’est l’information succincte qui vient d’être adressée aux déléguées du personnel du restaurant, auquel le groupe BERTRAND, annoncé comme repreneur, assure que la restructuration « n’aurait aucune incidence pour les salariés ». A voir, pour notre camarade Bintou DIALLO, qui affute une batterie de questions…

Imprimer

Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.