Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Début Mars 2017  N°259

« Une défense syndicale pour Pénélope ? 1 offre d’emploi sur 2 sur pole-emploi.fr est illégale, selon la CGT »

RADINE RATP : 107, boulevard Chanzy – Aux ateliers RATP, comme pour les personnels de la ligne 9 ou des bus, il n’y aura pas cette année d’accord salarial en dépit de la mobilisation du 28 février qui aura fait « grimper » la proposition de la direction de 0% à… 0,74%, quand la CGT réclame 3%. La direction n’aura donc pas les signatures des syndicats représentant plus de 30% du personnel pour une aussi faible rétribution, à rapprocher des 255 millions d’euros de résultats nets pour 2016. Il est vrai que la RATP aura préféré affecter 70 millions pour une filiale en Toscane et perdre 5 millions à Macao ! Les franciliens apprécieront.

 

RECONSTRUCTION SALARIALE : 86, avenue du Colonel Fabien – LEMMA, entreprise de maçonnerie, avait supprimé les primes conventionnelles du bâtiment et organisé des fermetures annuelles fictives, détournant congés payés et primes de vacances, avant de déposer son bilan en 2015. Défendus par la CGT devant le Conseil de Prud’hommes de Bobigny, les salariés viennent, ce 2 mars, de faire condamner le mandataire liquidateur à reconstituer le rappel des paies depuis 2012.

FOLLE AFUL : 263, rue de Paris – L’AFUL, association de gestion du complexe confédéral, avait été condamnée à régler à 3 salariés défendus par la CGT une somme assez modeste, à titre de rappel de primes suspendus à tort. C’est donc avec une énorme surprise que l’ensemble des organisations CGT représentatives des personnels du complexe apprenait que l’AFUL se pourvoyait en cassation contre une décision prud’homale dont le montant était insuffisant pour un appel : et tant pis si les frais excédent largement le montant total des condamnations alloué en première instance! Solidaires du syndicat CGT de l’AFUL, le syndicat CGT du personnel confédéral exige l’abandon du pourvoi et s’engage sur un appui financier en faveur des 3 salariés, en lien avec l’UL-CGT.

BIPOLARITÉ : 7, rue Kléber – A Pôle-Emploi, l’accord de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), signé par la CFDT, provoque la colère des personnels d’agence qui seront en grève le 6 mars pour le retrait de cet accord. CGT, FSU, FO et SUD dénoncent la dématérialisation à outrance et la quasi-suppression du métier d’indemnisation (80% des questions posées par les chômeurs) dans les agences, au profit du big data.

RETARD Á L’USINE : 216, rue de Rosny – L’USINE, alias « Té Créateur d’Instants », vient de réagir à la désignation de notre camarade Ali BELKESSA comme délégué syndical CGT, en tentant de renvoyer à l’hiver les élections prévues au printemps 2017 ; et bien sûr, en fusionnant le futur CHSCT au sein d’une « DUP élargie ». Seul hic : la CGT, unique organisation syndicale représentative, s’oppose à ces manœuvres que l’employeur ne peut imposer unilatéralement.

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