Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Fin Février 2017  N°258

« Pour créer des richesses : définanciariser au lieu de désindustrialiser »

ROBINSON EN RAPPEL : 49, rue Raspail – Aux NOUVEAUX ROBINSONS, la fin des négociations ne sonne pas la fin des revendications. Pétitions à l’appui, la CGT est ainsi revenue à la charge après le procès-verbal de désaccord sur la NAO pour exiger le paiement rétroactif des majorations sur les heures du dimanche, des jours fériés et des congés. Non sans succès, puisque le personnel obtient finalement les rappels des majorations sur 2014, 2015 et 2016, à confirmer sur la paie de mars ou avril 2017. Un beau rappel qui n’empêche pas la mobilisation de se poursuivre pour la réouverture des négociations avortées.

 

ARTISTE INCOMPRIS : 274, rue de Rosny – Chez LP ART, le patron espérait tirer prétexte d’un retrait de badge (contesté) frappant notre camarade Mostafa BOUROUIS, le privant de l’accès aux zones de sûreté de Roissy, pour se débarrasser d’un élu CGT au Comité d’Entreprise. Prétendant ne pouvoir le reclasser, l’employeur sollicitait donc aussitôt l’autorisation de l’Inspection du Travail pour le licencier. Autorisation refusée valant mise en demeure de LP ART de fournir à Mostafa un poste adapté à sa situation ainsi qu’à son mandat au service de ses collègues.

EXPLOITATION FAMILIALE : 16, rue Gustave Courbet – BFMS est une petite entreprise du bâtiment à caractère si familial que le gérant y avait embauché son fils en qualité de manœuvre. Payé en dessous des minima conventionnels, Dylan ne devait en outre compter sur son salaire qu’en fonction de la trésorerie. Après maintes réclamations infructueuses, il saisissait l’été dernier le Conseil de Prud’hommes. La condamnation vient de tomber : 4813 euros de rappel de salaires à titre de provisions. Le Code du travail s’impose même en famille !

ACTION COLLÉGIALE : 87, rue Lenain de Tillemont – Grève au COLLEGE LENAIN DE TILLEMONT, ce jeudi 23 février, contre la suppression des heures liées à l’éducation prioritaire renforcée en 2017. En réponse à une première action, la direction académique avait argué de « l’inefficacité scientifiquement prouvée des groupes allégés » pour justifier du retrait des moyens. Tout aussi scientifiquement, la CGT propose donc une contre-expérience…

DÉSINFORMATION : 235, rue Etienne Marcel – Le groupe FLO et sa filiale LE BŒUF A SIX PATTES ont été placés sous mandat « ad hoc » pour cause de surendettement. Une procédure si discrète que c’est par la presse que nos camarades l’ont apprise. La CGT a donc saisi le TGI pour obtenir une information complète et loyale sur la situation du groupe, quand la direction du restaurant de Montreuil continue à répondre aux déléguées « tout va très bien, ne vous inquiétez pas ».

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