Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Début Janvier 2017  N°254

« Noël et Jour de l’An un dimanche : marre des cadeaux du Père-Gattaz, on veut seulement les moyens de production. »

2017 ET NON DEUX MILLE DISETTES : 24, rue de Paris – Aux vœux de l’UL-CGT ce mercredi 4 janvier au soir, ce sont une centaine d’invité-e-s et militant-e-s qui ont trinqué à de nouveaux succès pour cette année à élections, à commencer par celles des TPE en cours jusqu’au 13 janvier. Une première échéance sociale pour rappeler aussi « urbi et orbi » (à la ville et au monde) que la CGT entend bien ne rien lâcher sur les revendications et agir en toute indépendance contre la prédation des droits sociaux. Des vœux de santé et de bonheur qui s’adressent à tous les fidèles lecteurs de « Je, Tu, UL ».

 

BASSE FRÉQUENCE : 274, rue de Rosny – La société LP ART transporte les œuvres d’art mais pas ses employés, ni ses clients… lesquels subissent les affres des bus 121 bondés, rarement à l’heure, et espacés de 13 minutes en journée. Le syndicat CGT s’est donc saisi du problème en interpelant le Maire de Montreuil, réclamant son intervention auprès de la RATP et du STIF. La bataille du 121 ne fait que commencer : elle intéresse non seulement les habitants, mais aussi les salariés (dont ceux de la RATP) et l a centaine d’entreprises jalonnant son tracé.

JUSTE PRIX POUR FRANPRIX : 31, rue Lenain de Tillemont – La société LISERAP à l’enseigne FRANPRIX vient de se faire condamner pour avoir employé notre camarade Samia, caissière au sein du magasin, 120 heures payées 86. Ses fiches horaires ont convaincu le Conseil de Prud’hommes qui a ordonné à FRANPRIX de lui régler 4138 euros d’heures supplémentaires, 371 euros d’heures complémentaires, 350 euros au titre des jours fériés et 480 euros de congés payés.

REPAS DÉMATÉRIALISÉS : 33bis, rue Parmentier – Au CENTRE DES IMPÔTS comme dans de nombreuses entreprises, la dématérialisation des titres-restaurants prenait effet au 1er janvier. Avec, au Ministère des Finances, des cartes « Apétiz » gérées par la société Natexis-Intertitres… non-alimentés et donc inutilisable début janvier. Rendez-vous a aussitôt été pris (sur l’heure de table) à Bercy par la Fédération CGT des Finances Publiques, pour qui la faim justifie les moyens.

CHAUFFAGE AU BOIS : 278, rue de Rosny – la Sarl MOHA avait recruté Ousmane FOFANA comme apprenti chauffagiste sur un contrat de 23 mois. D’abord sous-payé, puis réglé avec un chèque en bois, il est chassé verbalement par l’employeur : il contacte alors la CGT qui, devant les prud’hommes, lui obtient 5500 euros d’indemnités et 700 euros de dommages-intérêts. Se défendre, n’est-ce pas aussi un apprentissage ?

ACTIVE CGT : 3, rue Franklin – Le Groupement d’Employeurs FRANCE-ACTIVE se targue d’être l’association la plus riche de France. Suite aux récentes élections professionnelles, elle s’est encore enrichie de la désignation de notre camarade Yvette TRIVES, en qualité de déléguée syndicale CGT, annonçant une année 2017 particulièrement active.

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