Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

   Je, Tu, UL…  Fin novembre 2016  N°251

« Smicarde ? A 56,6% une spécialité féminine »

GRÈVE RECOMMANDÉE AVEC ACCUSÉ DE CONCESSIONS : 44, boulevard Rouget de Lisle – A LA POSTE, c’est une première victoire pour les facteurs et factrices, en grève depuis 3 jours à Montreuil, qui réclamaient la reconnaissance et la compensation des dépassements horaires. Prête à concéder 4 heures au départ, puis 8 au bout d’un jour de grève, la direction cède finalement sur 16 heures de repos compensateurs pour tous, CDD y compris et s’engage à payer la 3^ème journée de grève. Plusieurs points restent cependant à négocier, sur les conditions de travail, sachant que les sacoches vont s’alourdir avec les envois de Noël et les professions de foi pour les élections TPE. Le 8 décembre, un nouvel appel à la grève pourrait remettre les pendules à l’heure.

C.A. ANNULÉ ET GRÈVE Á L’HORIZON : 22, rue de Lagny – A l’URSSAF, ce 22 novembre, prés d’un salarié sur 4 était en grève contre le projet de mobilité géographique et fonctionnelle « Horizon 2020 ». Avec la CGT, l’UGICT et FO, une centaine d’agents se sont donc invités au Conseil d’Administration, obligeant la Présidente à recevoir une délégation de grévistes, avant de lever la séance. Le vote s’en trouve donc renvoyé au lundi 28… jour de la prochaine mobilisation syndicale.

EFFET BOEUF : 235, rue Etienne Marcel – Au BŒUF A SIX PATTES, le personnel majoritairement féminin sait se faire entendre. Pour la NAO qui vient de débuter, la direction accède enfin à la vieille revendication d’accorder des absences pour enfants malades : 3 jours par an dont 1 payé par enfant de moins de 10 ans. L’an passé, la CGT avait torpillé la proposition de limiter ce droit aux seuls enfants de moins de 3 ans… ce qui n’aurait, dans les faits, concerné que la seule déléguée syndicale : manœuvre déjouée.

LE COURANT PASSE : 8, rue de Rosny – La CCAS, qui gère les activités sociales des industries électriques et gazières, était directement concernée par les élections professionnelles de la branche, soit 163 entreprises issues du démantèlement du monopole EDF-GDF. Avec 74% d’exprimés, la CGT obtient une représentativité de 40,1%, devant l’alliance CFE/CGC/UNSA qui avec 23,9% double la CFDT à 19,3%. SUD et CFTC disparaissent du secteur de l’énergie, où la CGT se voit confirmée comme première organisation syndicale pour les 3 prochaines années.