Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Mi-septembre 2016  N°244

« Décret d’inapplication : la Loi Travail, hors des entreprises »

LEVÉE DES SANCTIONS : place Jean Jaurès – En MAIRIE la solidarité avec Bernard et Carole, menacés depuis le 27 juillet de 3 jours de mise à pied, a payé. Une lettre du maire-adjoint datée du 9 septembre vient de leur signifier l’abandon des procédures disciplinaires, tout en reconnaissant que les mesures prises « ont entraîné des tensions sociales importantes ». A l’inverse, le courrier à nos camarades reste taiseux sur un détail essentiel : le vide sidéral du dossier à leur encontre.

L’AGRAF AGRAFÉE : 5-11, rue des Deux Communes – L’AGRAF (association de restauration des administrations financières) qui gère à Montreuil les 2 restaurants d’entreprise de la Douane et au 10 rue Blanqui, des Finances Publiques, vient de remettre à jour les cartes d’accès… en omettant la prise en compte des indices de rémunérations pour les contractuels : un bug informatique qui fait que les plus précaires paient leur repas « plein pot ». La CGT exige que l’AGRAF recrédite sans délai les sommes encaissées à tort et met en garde contre l’indigestion tarifaire !

SERVICE SLICÉ : 150, rue de la Nouvelle France – Le MONTREUIL TENNIS CLUB n’attend plus que son imminente liquidation judiciaire, suite aux déficits annoncés par ses administrateurs. Mais pour la trentaine de salariés – dont quelques permanents – la reprise de l’activité et du fichier des adhérents par une nouvelle structure exige aussi leur reclassement, après 4 mois sans salaire et une éviction des locaux, au retour des congés…

SANCTION SANCTIONNÉE : 66-72, rue Marceau – Chez SANTE-SERVICE, la direction plutôt que de remplacer la secrétaire en congé, imposait aux assistants sociaux une « permanence administrative » hors de leurs compétences et en sus de leur travail. Passant outre leur refus collectif, la direction sanctionnait alors d’un avertissement notre camarade Ibrahima NDIAYE, délégué syndical CGT, pour « refus réitéré d’exécuter le travail demandé ». Une sanction que le Conseil de Prud’hommes vient d’annuler, condamnant Santé-Service à 200€ pour sanction abusive ainsi qu’aux frais de justice.

COURANT CONTINUE : 117, avenue du Président Salvador Allende – DEAL ELEC, entreprise d’installations électriques, veut vivre. La société, placée en Août en redressement judiciaire, est aujourd’hui dirigée par un mandateur qui s’étonne d’avoir à négocier avec 4 élus CGT. L’UL-CGT a donc du lui confirmer que la faillite d’un patron n’est pas celle de ses salariés et que nos 4 camarades sont disponibles pour relancer l’activité avec leurs collègues.

Imprimer

Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.