Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris
Je, Tu, UL… Mi Juin 2016 N°238
« Quand les éboueurs font grève, les orduriers sont indignés » J. Prévert
LA QUEUE AUX URNES : 261, rue de Paris – Devant l’immeuble LE MELIES accueillant une vingtaine d’entreprises, la CGT organisait jeudi 9 une votation citoyenne sur le projet El Khomry. Sur 677 votants et 675 exprimés, on en comptera 649 pour le retrait et 26 contre, lors du dépouillement effectué par nos camarades salariés du complexe CGT voisin. Le 10, à la Bourse du Travail, l’intersyndicale CGT, FSU, FO et CFE-CGC enregistrera 184 exprimés… dont 184 pour le retrait. Même opération dans plusieurs entreprises montreuilloises, telles l’URSSAF et la BNP, ainsi que ce samedi sur 2 places publiques – Square République et au Bel-Air.
DES…ASTRE :: place Jean Jaurès – La Direction des Finances de la Ville de Montreuil était en grève ce 8 juin contre les sous-effectifs. En sus des postes laissés vacants, la charge de travail des agents a été démultipliée par la mise en place d’un logiciel ASTRE, imposé sans mesure de son impact. Le CHSCT a été saisi par la CGT qui entend que les engagements pris le 2 juin par la direction générale se concrétisent par des embauches et des renforts au plus vite.
OMELETTE MONTREUILLOISE : 44, boulevard Rouget de Lisle – A La Poste, ce lundi 6 juin, l’accueil était… policier. Une escorte pourtant un peu courte pour l’arrivée médiatique du ministre Emmanuel Macron, attendu par une bonne centaine de philatélistes opposant à la Loi Travail : et c’est ainsi que l’homme en marche pour se tailler un costume de présidentiable aura pu goûter à quelques œufs en guise de shampooing et de teinture vestimentaire bio. L’affront populaire était ainsi lavé !
CONTRATS USÉS : 14-18, rue Kléber – ACTUDES-INTERVIEWS, l’ancien institut de sondages lié à BVA, revient dans l’actualité judiciaire après son passage devant la Cour d’Appel de Paris. Nos 3 premiers camarades, Fatime ABID, Philippe GUERSANT et Benjamin POINSOT qui réclamaient depuis 2011 la requalification de leurs « contrats d’usage » à la petite semaine, en CDI à temps plein, viennent d’obtenir satisfaction. Ces mêmes juges auront encore à se prononcer en septembre sur le sort des 35 autres ex-salariés, dont les dossiers sont similaires, et qui sont eux aussi défendus par la CGT.
CHAUVE QUI PEUT : 127, boulevard de La Boissière – La société KAS, salon de coiffure, avait mis à pied à titre conservatoire sa coiffeuse Sandrine DUQUESNOY, sans jamais la licencier. Conseillée par la CGT, elle prenait acte de la rupture du fait de l’employeur et saisissait en 2015 le Conseil de Prud’hommes de Bobigny. Verdict : KAS est condamnée à 12700€ de rappel de salaire, 2200€ pour les congés payés, 7700€ d’indemnité pour rupture abusive, 2000€ de préavis, ainsi qu’à quelques autres indemnités supplémentaires.
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