Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Début Mars 2016  N° 227

« S’attaquer au Code du Travail pour réduire le chômage, c’est comme supprimer le Code de la Route pour éliminer les accidents »

PIERRE APRÈS PIERRE: 22, rue des Fédérés – Chez EMMAÜS ALTERNATIVES, la négociation annuelle – en suspens depuis 25 ans – vient d’aboutir à un accord signé par la CGT. C’est la mobilisation opiniâtre de la section syndicale qui aura permis de déboucher sur une prise en charge de la Mutuelle à 65% par l’employeur, de nouvelles garanties pour le maintien des primes et l’aménagement du temps de travail… outre le 1% d’augmentation généreusement concédé. Et bien sûr, la négociation obligatoire redevient annuelle au sein de l’association !

BOÎTE A IDÉES : Place Jean Jaurès – En MAIRIE, les 3 syndicats de territoriaux CGT, FSU et FO reviennent à la charge pour les titularisations et contre la précarisation, notamment, de 304 agents de catégorie C. Pour le maire-adjoint rencontré, les contraintes budgétaires ne permettraient en 2016 que de traiter 50 cas… à moins que les syndicats ne proposent des « économies ». Aussitôt, une pétition est lancée (qui sera déposée le 11 mars) à l’adresse : onadesideespourfairedeseconomies@yahoo.fr avec pour première suggestion d’économiser les 600 000€ d’enrobé bitumeux destiné à être inutilement étalé autour des arbres.

DEVINE QUI VIENT TRINQUER : 60, boulevard Rouget de Lisle – A l’enseigne NICOLAS, on cherche à camoufler chaque magasin en entreprise « indépendante » et les salariés en « co-gérants mandataires ». La CGT conteste depuis longtemps ce faux statut qui ne vise qu’à contourner le Code du Travail. C’est dans ce contexte que, le vendredi 4 mars, la maison-mère expulsait les 2 « co-gérants » du magasin de Montreuil, mis à pied suite à un inventaire musclé, organisé sous contrôle d’huissier. Alors que l’organisation des livraisons dysfonctionne depuis des mois dans le magasin, NICOLAS voudrait les rendre responsables de la disparition de quelques bouteilles, qu’on leur demande par ailleurs de rembourser plein pot. Pour la CGT, pas question de faire du El Khomri avant l’heure ni de faire du précariat le stade ultime du prolétariat!

TOUR D’ARGENT : 3, rue Franklin – L’AFPA emménage dans une totale improvisation dans l’ex-tour URSSAF, devenue T9 et aujourd’hui Cityscope. Le déménagement, qui devait de faire sur 4 étages, aboutit désormais sur une location de 10 étages, avec densification des postes de travail. Une opération que la CGT avait dénoncée dès le début comme financièrement déloyale pour l’AFPA et qui illustre le choix institutionnel de dégager de l’argent pour des loyers exorbitants, mais surtout pas pour les salaires…

SORTIE PAR LES CONSORTS : 10, avenue Pasteur – La SNC CONSORTS MEZOUNAE, plus connues sous l’enseigne « Tabac de la Mairie » ne s’embarrasse pas de paperasserie lorsqu’il s’agit d’obtenir une rupture conventionnelle. C’est ce qu’a pu constater Djénéba, vendeuse du point tabac depuis l’ouverture, qui a trouvé une « remplaçante » à son poste et sa journée retirée de la paie, avant que l’employeur ne lui fasse signer une rupture qui n’avait de conventionnelle que le nom, à la fin du délai légal de rétractation. Procédés sur lesquels les juges auront bientôt à se pencher…

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