Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Début Novembre 2015  N° 214

« Nos vies valent plus que leurs chemises ! »

PRIMEUR Á VENDRE : 5, avenue de La Résistance – CARTALADE PRIMEURS doit changer de mains suite au désengagement de la famille CARTALADE, propriétaire de l’enseigne à son nom. Pour les salarié-e-s qui n’ont pas à ce jour de représentation du personnel, c’est l’UL-CGT qui met en garde contre des conditions de vente au moins-disant social ; le repreneur est prévenu, aucun avenant ne sera signé et la reprise en l’état des contrats de travail sera la règle.

HORS DE COS : 11, rue Georges Méliès – Le COS ALEXANDRE GLASBERG, sur fond de chasse aux syndiquées, avait successivement mis fin au CDD de notre camarade Dionpollo KONATE et licencié une autre camarade, Hamida LAKHDAR, pour une faute grave imaginaire. Le 3 novembre, elles font l’une et l’autre condamner le COS, qui pour dommages et intérêts, qui pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, avec rappel du préavis et de l’indemnité légale de licenciement.

MISSION ACCOMPLIE : 15, avenue de La Résistance – A la MISSION LOCALE POUR L’EMPLOI DES JEUNES, on votait ce 6 novembre pour remettre en place des délégués du personnel. Sur 4 candidats, la CGT en fait élire 3 au 1er tour et, forte de sa représentativité majoritaire, désignera notre camarade Véronique RULLAUD comme déléguée syndicale.

RAID BOURSIER : 40, rue Armand Carrel – Chez le Groupe UBISOFT, qui organise aussi ses élections professionnelles dans les 8 filiales montreuilloises… sans liste syndicale, les assassins se portent mieux que les syndicats. En témoigne le feuilleton médiatique opposant V. Bolloré à la famille Guillemot, actionnaire historique de l’entreprise, qui nous jouent le remake du jeu vedette, Assassin’s Creed Syndicate. La perspective d’un mariage forcé avec VIVENDI est source de toutes les inquiétudes pour les personnels : la CGT fait donc œuvre de lanceuse d’alerte dans cette campagne pré-électorale.

RUPTURE NON CONVENTIONNELLE : 8, rue de l’Aqueduc – L’AGENCE DE PREVENTION DES RISQUES BÂTIMENT (APRB) avait poussé en mars dernier à une rupture conventionnelle, un salarié diagnostiqueur qu’elle cessait de rémunérer depuis 3 mois. Défendu par la CGT, M. PETIT obtient le rappel de ses salaires, des dommages et intérêts et l’indemnité, impayée elle aussi, de rupture conventionnelle : soit un peu plus de 8000 euros. Les voilà prévenus !

REPOS INTERDITS : 240, rue de Rosny – Chez TESSI CHEQUES, à l’instar de Hirsch à l’AP/HP ou de Ciotti au CG06, la Direction entend dénoncer les repos compensateurs de remplacement, mis en place depuis 2012. Le comptage des heures ne se ferait plus par trimestre mais à l’année. Un projet qui butte sur les règles de négociations collectives – celles-là même que le patronat veut substituer au Code du Travail : la CGT, majoritaire à 100% chez TESSI, refuse de négocier le recul et menace d’écrêter des « pics d’activité » par le retour aux 35 heures, sans aménagement.

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