Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Toussaint 2015  N° 213

« Le recul social ne se négocie pas, il se combat ! »

SAUVER CLIMATERMI : 27, rue des Oseraies – Pour CLIMATERMI, entreprise métallurgique de maintenance climatique, c’est davantage le Tribunal de Commerce que la COP 21 qui devrait décider du sort des salariés. Les élus CGT s’inquiètent en particulier de leur mise à l’écart des offres de cession par le mandataire, alors que l’ancien patron failli milite pour un repreneur de sinistre réputation. La section CGT oppose à ce projet prédateur une reprise conjointe du personnel et de l’activité par deux groupes issus de la profession. Les plans de cession seront examinés le 3 novembre à Bobigny.

LEADER PRICE Á VENDRE : 15, place du Général de Gaulle – Le VILLETTE DISCOUNT, à l’enseigne « Leader Price », à peine rénové, fait l’objet d’étranges manœuvres au sein du groupe CASINO. Consulté sur un projet de cession « à l’un des masters franchisés » propriétaire d’une collection de « Franprix », notre camarade Hassan JALLOH vient d’émettre un avis défavorable et exige que les acquis du personnel fassent l’objet d’un recensement exhaustif avant transmission au nouvel actionnaire.

HOLD-UP SUR LES SALAIRES : 59, rue de La République – BNP PARIBAS propose de clore les NAO avec une « revalorisation salariale » de 0% et une baisse de 15% des mesures individuelles, alors que 7000 salariés ont paraphé la pétition de soutien aux exigences intersyndicales. La CGT refuse donc d’entériner cette fin de négociation par un constat de désaccord, face à une direction qui promet des mesures unilatérales… en échange d’un accord sur le désaccord, ce que la CGT décrit comme « le beurre et l’argent du beurre » pour augmenter les seuls dividendes.

CONTRATS INDIGESTES : 44, boulevard Rouget de Lisle – Quand GESTI-PRO a remplacé, en septembre 2014, la société NETECOLOGIC pour le nettoyage de LA POSTE, 3 salariées s’étaient retrouvées sur le carreau, la société entrante considérant qu’elle ne pouvait les reprendre car elle n’avait pas leurs dossiers médicaux. Défendues par la CGT, les 3 agents viennent de faire condamner GESTI-PRO à leur réintégration sous astreinte, au paiement de rappels de salaires et de congés payés, pour un total de 27000€. Du coup, nos 3 camarades ont été réintégrées le 28 octobre au chantier EMMAÜS du 47 avenue de La Résistance !

ESCROQUISSIMO : 26, rue du Marais – Chez ECONOMISSIMO, entreprise de vente à distance, les licenciements étaient plus fréquents que les ventes. C’est ainsi que notre camarade Mélissa HADDAD, cheffe de plateau, avait été virée pour avoir… casse-crouté au compte de la femme du patron ! Une « faute grave » que le Conseil de prud’hommes a considérée comme abusive en faisant droit aux demandes de Mélissa, tant sur les réparations des préjudices subis que sur le paiement des heures non payées et l’indemnisation du défaut de visite médicale d’embauche.

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