Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Début Octobre 2015  N° 210

« La finance n’a pas de visage… Mais elle a un gouvernement ! »

EDUC’ACTION : 1, rue Dombasle – Au LYCEE Jean Jaurès, l’annonce du non-renouvellement des contrats (qui duraient depuis 7 ans) des 2 assistantes d’éducation a mis le feu aux poudres en cette rentrée. Mercredi 30 septembre, la quasi-totalité des enseignants arrêtaient les cours en soutien aux 2 AED ; jeudi 1er, les lycéens prenaient le relais avec blocage du lycée et ce vendredi, malgré l’intervention de la police, cimentage de la grille d’entrée. A ce jour, l’académie ne propose que des contrats de remplacement aux 2 AED dont l’ancienneté justifierait pourtant la titularisation.

OSEILLE D’AUTOMNE : 11, rue de Rosny – La CAMIEG, organisme de sécurité sociale pour les salariés de l’énergie, subit les mêmes salaires bloqués que tous les personnels relevant des mêmes tutelles. La CGT ne s’y résignant pas, 2 années de bataille opiniâtre sur les salaires viennent d’aboutir à une prime exceptionnelle de 700 euros pour tous sur la paie d’octobre. A le veille des élections professionnelles, la CGT qui seule a négocié (FO refusant de siéger) explique par la voie de notre camarade Mary GIORDANI : « c’est un bon début ! ».

FERMÉE CONTRE LA FERMETURE : 7-9, rue du Capitaine Henry – La CRECHE DEPARTEMENTALE de Montreuil était en grève les 30 septembre et 1er octobre contre le nouveau règlement intérieur qui prévoit la fermeture des crèches du 93 les 3 premières semaines d’août, la dernière de décembre et une réduction de l’amplitude horaire… sur fond de sous-effectifs. A l’appel de 4 syndicats dont la CGT des Crèches-PMI du 93, 300 agents des différentes crèches se sont réunis sur le parvis de la Préfecture, exigeant d’être reçus par F. MOLOSSI, vice-président du Conseil Départemental en charge de la Petite Enfance.

COURSE DE LENTEUR : 22, rue des Fédérés – Chez EMMAÜS-ALTERNATIVES, la culture de la négociation avance… lentement. Depuis que l’association existe, il n’y a jamais eu d’augmentation de salaire et la NAO 2015 sera une première ! La CGT qui réclame depuis le 6 mai dernier les documents nécessaires à la négociation, vient de les recevoir le 30 septembre : hélas, incomplets et illisibles… S’adressant à l’ensemble du personnel, la CGT dénonce cette volonté de freiner les négociations et rappelle qu’il s’agit d’une obligation pour l’employeur, renouvelable chaque année.

CHAUVE QUI PEUT : 127, boulevard de la Boissière – Le salon de coiffure KAS avait convoqué à un entretien préalable doublé d’une mise à pied à titre conservatoire, notre camarade Sandrine DUQUESNOY, coiffeuse. Deux mois plus tard, ne voyant rien venir, elle rappelait à son employeur que n’étant pas licenciée, elle entendait reprendre son poste. Le mutisme de KAS lui vaut aujourd’hui une condamnation en référé prud’homal à 3873,66 euros de rappel de salaire et 500 euros pour les frais de procédure.

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