Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Mi-Juillet 2015  N° 205

« Halte à l’impunité sociale : réparation intégrale ! » 

L’AFPA N’EST PAS UN CHANTIER : 13, place du Général de Gaulle – L’AFPA s’est dotée d’une structure – AFPA TRANSITION – pour l’accompagnement des licenciés économiques qui, depuis 2012, recrutait des CDI de chantiers (CDIC), sitôt dénoncés par la CGT comme contraires aux accords d’entreprise. La direction qui avait par suite de cette intervention requalifié le contrat d’une partie d’entre eux, maintient encore une cinquantaine de CDIC, en totale illégalité. Après l’inspection du travail qui a condamné cette pratique, la CGT exige la mise en chantier immédiate… de la requalification en CDI de tous.

PRIX LA MAIN DANS LE SAC : 15, place du Général de Gaulle – Chez LEADER PRICE, les comptes du magasin de La Noue révèlent un versement de 13240 euros en 2014 au titre du CICE (Crédit Impôt Compétitivité Emploi). Interrogée par les élus CGT sur l’emploi de ce cadeau fiscal, la direction répond qu’il a servi… à baisser les prix ! Une utilisation improbable et illégale selon la CGT qui réclame plutôt que les 0,5% d’augmentation promis soient enfin répercutés sur les salaires, au lieu d’engraisser l’actionnaire.

CONGÉS PATRONAUX : 280, rue de Paris – CARREFOUR MONTREUIL n’a jamais eu la fibre sociale très réactive. Depuis janvier 2015, notre camarade Abdel BENAYADA a déclenché son droit d’alerte DP, suite à une tentative de suicide : une urgence qui, selon le Code du Travail, doit faire l’objet d’une enquête « sans délai ». Au terme d’une guerre de procédure, la direction annonce enfin sa disponibilité… fin juin : aussitôt, 2 dates sont proposées par la CGT à l’employeur, qui se défile à nouveau pour cause de congé. Salarié-e-s en souffrance, patron en vacance !

ROBINSONS ET PÉTITIONS : 49, rue Raspail – Aux NOUVEAUX ROBINSONS, le travail estival ne connaît pas de pause revendicative. Ultra-majoritaire dans l’entreprise, la section CGT a ainsi recueilli des dizaines de signatures pour la pétition nationale « Moi, salarié… » réclamant l’augmentation des salaires et des pensions. Avec, au passage, une nouvelle adhésion au syndicat cette semaine.

CITÉE MAIS PAS CRUE : 24, boulevard Paul Vaillant-Couturier – Chez RUES ET CITES, plusieurs éducateurs avaient fait condamner l’association à payer des heures mal comptabilisées lors des séjours. Le 22 juin, les délégués CGT revenaient à la charge… pour le paiement de ces heures aux salarié-e-s qui n’avaient pas saisi le Conseil de Prudhommes et l’employeur y apportait une réponse favorable. Sauf que sur le compte-rendu écrit de la direction, c’est une autre réponse – négative cette fois – qui apparaît. Un double discours qui interroge sur la crédibilité de l’employeur et la bonne foi de ses réponses en réunion DP.

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