Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

   Je, Tu, UL…  Début Juillet 2015  N° 204

« Sauvez un Européen, croquez un banquier ! » 

90 BRUT : 274, rue de Rosny – Canicule sociale chez LP ART pour les négociations annuelles. Ultra-majoritaire, le syndicat CGT avait commencé le recensement des grévistes pour septembre, face à l’insuffisance des propositions patronales sur les salaires. Soudain inspirée, la direction vient de proposer une augmentation au 1^er juillet de 90 euros pour tous, dans le cadre d’un pré-accord. La négociation se poursuit, mais les 90 brut, la CGT les prend tout de suite !

MAIRIE AMÈRE : place Jean Jaurès – Ce sont 150 territoriaux qui se sont réunis jeudi 2 sur l’heure de table, pour dire non à l’austérité appliquée à la collectivité. Une lettre commune aux syndicats CGT, FSU et FO a été déposée pour exiger un vrai dialogue social et dénoncer le « plan social déguisé » aboutissant à alourdir les missions avec moins d’agents du fait des non-renouvellements des départs en retraite et des contractuels et du non-remplacement des congés-maternité.

PREALABLE : 63 bis, rue Ernest Savart – OXYGENE 93 semble connaître quelques spasmes de gestion. Alors que l’entreprise d’aide à la personne convoque une dizaine de ses salariées en vue de licenciements économiques (dont les 2 élues CGT), notre camarade Soumaïla DOUCOURE est convoqué, lui, 2 ans après son licenciement, pour un entretien préalable… de réintégration. Par un jugement prud’homal d’avril 2014, cette réintégration avait en effet été ordonnée : on s’interroge surtout sur le « préalable » qu’Oxygène 93 voudrait aujourd’hui ajouter à la décision de justice.

CLASSE 1, RÉINTÉGRATION 2 : 64, rue Jean Lolive – A l’HOTEL 1ERE CLASSE, alias ECO MONTREUIL, la directrice avait mis à pied verbalement notre camarade Fana TOURE, employé de nuit polyvalent. A force de courriers, il avait été convoqué le 28 mai dernier en vue d’un licenciement pour « violence » : suite à une rapide enquête démontrant l’inanité de l’accusation et la volonté de l’accusatrice de placer son copain à la place de Fana, ce dernier sera réintégré, sa mise à pied payée, et l’accusatrice devra démissionner.

ORANGE SANGUINE : rue des Lumières – La boutique ORANGE ferait-elle double emploi avec celle de la Grande Porte, rue Etienne Marcel ? La CGT dénonce la stratégie commerciale de l’opérateur, visant à fermer 190 boutiques en 2 ans, soit l’équivalent de 2 par semaines jusqu’en 2016. Dans la continuité de la grève du 30 mai dernier (30% de grévistes dans les boutiques), le cahier de revendications exige l’arrêt des fermetures et de la précarisation des emplois, la mise en place d’une convention collective commune à tous les opérateurs et à leurs franchisés.