Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris
Je, Tu, UL… Début Juin 2015 N° 201
« Loi renseignement, tous surveillés, tous fichés, tous protégés ? »
ELLES, ILS, UL : 263, rue de Paris – Le 21ème Congrès de l’UL-CGT de Montreuil se tenait les 4 et 5 juin, avec une centaine de délégué-e-s au siège national de la CGT. Elles et ils ont donc débattu 2 jours durant de la feuille de route de l’Union Locale pour gagner sur les revendications, faire converger les luttes et développer le lien avec les salarié-e-s (actifs comme privés d’emploi) et les retraité-e-s de Montreuil. 29 camarades composeront la nouvelle direction et 3, la Commission Financière de Contrôle : 16 femmes et 16 hommes, avec comme secrétaire général Richard DELUMBEE et à la politique financière un tandem composé d’Isabel TRUCO et d’Angela MBENGA KEUTCHANKEU (adjointe).
ÇA CHAUFFE AU PÔLE : place Jean Jaurès – Grève des responsables du « Pôle Opérationnel et technique du service propreté des bâtiments municipaux ». Les cadres et maîtrise exigent en effet une clarification de leurs missions au sein de la Ville, notamment par un autre intitulé de ce service. Le syndicat CGT des Territoriaux qui porte les revendications des grévistes réclame la reconnaissance des qualifications avec l’application du niveau 3 du régime indemnitaire… sans attendre la future refonte du Pôle et dudit régime.
OXYGÈNE Y A PAS DE PLAISIR : 63 bis, rue Ernest Savart – OXYGENE 93 annonce enfin son adhésion à la convention collective de l’aide à la personne. Mais à la réunion d’information organisée par la direction, la patronne explique aux présentes qu’en conséquence, elles deviendraient intermittentes, payées tantôt par l’entreprise, tantôt par Pôle-Emploi. Une information dont la section CGT a aussitôt fait litière, en interrogeant Pôle-Emploi sur cet étrange système d’indemnisation. Les moins étonnés n’ont pas été les agents de Pôle-Emploi ! Samedi 6 juin au matin, la section CGT d’Oxygène se réunissait à l’UL pour discuter des suites à y donner et réalisait une adhésion nouvelle… au syndicat.
DISME VA PAYER SA DIME : 80-84, rue de Paris – Chez DISME, entreprise de publicité dont la maison-mère est basée en Espagne, notre camarade Jean-Marie ASTRUC avait été licencié pour inaptitude suite à un accident du travail que l’employeur n’avait pas déclaré parce qu’il était intervenu sur le parking de l’entreprise. Contesté aux prud’hommes de Bobigny, ce licenciement « low cost » vaut à DISME une condamnation à payer 38 000 euros dont 16 500 pour le préjudice moral.
LICENCIEMENTS AUX POINTS : 27, rue Douy Delcupe – Chez NEUFTEX, entreprise connue sous la marque « TOTO SOLDES », la direction pour son « plan social » distribue des formulaires de « volontariat » pour le départ. Mais auparavant, précise le document, les volontaires au licenciement devront avoir réuni le nombre de points nécessaires et figurer sur la liste des emplois que l’entreprise entend supprimer. Point de licenciement sans points ni fléchage par la direction !
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