Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Début Mai 2015  N° 198

« La sécurité n’est pas un accident : défendons les CHS-CT ! » 

LES CRÈCHES S’ACCROCHENT: place Jean Jaurès – Les CRÉCHES de Montreuil auront connu 2 jours de grève, les 4 et 5 mai, avec 12 établissements fermés. A l’issue du mouvement, le problème récurrent du sous-effectif devrait être pris en compte par l’arrivée dès lundi 11 de nouvelles recrutées sur les postes vacants et la par la création en septembre prochain d’un poste d’adjoint de direction. En outre, les procédures seront unifiées d’une crèche à l’autre et plusieurs réunions sur les conditions de travail sont programmées. Satisfaite mais vigilante, la section CGT des crèches prévoit aussi une initiative avec les parents et une réunion de contrôle sur ces avancées. 5 adhésions nouvelles ont été réalisées lors du conflit.

NÉGOCIATIONS DISCOUNT: 15, place du Général de Gaulle – Chez VILETTE DISCOUNT à l’enseigne « Leader Price », c’est un procès-verbal de désaccord qui vient de conclure la négociation annuelle sur les salaires. En 2015, ce sera 0,5% au lieu des 4% réclamés par la CGT et une prime de nettoyage de 7€ par trimestre au lieu des 70€ mensuels revendiqués. Un grand écart rendant impossible une signature par la jeune section CGT qui a, par ailleurs, permis des améliorations significatives sur l’hygiène du magasin et le respect des personnels.

CORDONNIERS MAL CHAUSSÉS: 263, rue de Paris – Le personnel de la CGT ne se laisse pas faire ! Après une alerte sociale déclenchée par le syndicat CGT du personnel, l’absence de réponse a engendré burn-out et arrêts de maladie de la quasi-totalité du service communication. Un malaise qui a débouché sur une réunion des diverses organisations des structures le 9 mai, pour revendiquer la mise en place d’un CHS-CT de site à l’intérieur du complexe syndical, intégrant les sous-traitants.

UNE CGT EN RECONQUÊTE: 11, rue Georges Méliès – Au COS-ALEXANDRE GLASBERG, la CGT avait été écartée des élections il y a 3 ans, suite à une décision inique des Tribunaux et la CFDT avait signé la suppression du C.E. Cette année, la section CGT a déposé des listes complètes conduites par notre camarade Agnès MEUX et obtenu… avant même la nouvelle élection, le rétablissement d’un C.E. pour les 37 salariés de l’établissement. Un succès qui en anticipe un autre : aucune autre liste ne devrait cette fois se mettre en travers de la route de nos candidat-e-s.

L’ÉGALITÉ… PAS POUR DEMAIN : 283, rue de Rosny – La société STRICHER avait concocté un projet d’accord « en faveur de l’égalité hommes-femmes » plus axé sur le formalisme juridique… que sur des mesures concrètes. D’où le blocage du texte par la section CGT qui dénonce un préambule jugeant certains métiers trop techniques pour être accessibles aux femmes et affirmant d’emblée « que l’objectif d’égalité entre les hommes et les femmes, notamment en matière de recrutement, sera difficile à atteindre ». La CFTC devrait signer mais, hélas pour les machos, la CGT est majoritaire dans l’entreprise.

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