Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris
Je, Tu, UL… Fin Avril 2015 N° 197
« Dialogue social, nouveau nom du monologue patronal »
EN GRÈVE POUR FORMER: 13, place du Général de Gaulle – L’AFPA était en grève ce mercredi 22 avril à l’appel de la totalité des syndicats, pour garantir la place de l’AFPA dans la politique nationale de l’emploi et de la formation. Parmi les grévistes, 600 sont allés manifester jusqu’au Ministère du Travail, accompagnés de chômeurs CGT : comment expliquer en effet qu’au nom de la mise en concurrence, Pôle-Emploi refuse de remplir les stages de l’AFPA jusqu’à provoquer parfois leur annulation ? Dans leur plateforme revendicative, les salariés de l’AFPA exigent donc la sécurisation de la commande publique, au travers de la loi.
DEVINE QUI VIENT CHÔMER ?: 7, rue Kléber – L’agence POLE-EMPLOI de Montreuil recevait, vendredi 17, la visite surprise de François REBSAMEN, le Ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue Social. A défaut d’inverser la courbe du chômage, celui qui s’est rendu tristement célèbre pour ses brigades anti-chômeurs était venu vendre les nouveaux « contrats starter », aidés à hauteur de 45% du SMIC et dont il s’est autoproclamé le « parrain ». Un sympathique pince-fesse, sûrement moins pénible que de demander des comptes aux entreprises montreuilloises qui touchent le CICE… et licencient.
ALERTEZ LES BÉBÉS : place Jean Jaurès – Dans les CRECHES MUNICIPALES, la CGT a déposé un préavis de grève depuis le 20 avril, pour obtenir des négociations sur les recrutements et l’organisation de la petite enfance, avec une date-butoir fixé au lundi 4 mai. Toujours pas de date pour la négociation réclamée, mais un message du service du personnel pour que les directions des crèches préviennent les parents des fermetures à partir du 4 : une bonne grève plutôt qu’une bonne négociation ?
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QU’A FAIT DE LA PAIE ?: 17, avenue de La Résistance – Au CAFE DE LA PAIX, les retards de salaire pour le personnel se sont alourdis avec la déconnexion par le PMU de ses terminaux, privant ainsi l’établissement de cette source d’activité. Puis, la semaine dernière, les salarié-e-s découvraient à l’embauche une affichette annonçant une « fermeture jusqu’à nouvel ordre ». Une lettre collective est donc adressée à l’employeur disparu, comme dernière tentative pacifique… avant saisie des tribunaux compétents.
RÉANIMATION ÉLECTORALE : 6, avenue Ferdinand Buisson – Chez PRESTIGE AMBULANCES, les élections d’avril 2014 pour les délégués du personnel n’avaient pas pu avoir lieu, faute de protocole. Une carence que relève aujourd’hui notre camarade Houssem-Eddine EL CADHI qui, au nom de la section syndicale CGT en formation, demande la convocation sous 45 jours de la procédure électorale abandonnée dans l’urgence.
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