Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Fin Décembre 2014  N° 186

« Temps plein, poches vides : le SMIC passe à 1136 euros net en janvier » » 

QUI TROP ENCAISSE… : 280, rue de Paris – CARREFOUR se distingue une nouvelle fois dans la maltraitance des personnels. C’est ainsi que mercredi 17 décembre, Haza, caissière depuis 10 ans dans le magasin, a tenté de se défenestrer du 2ème étage, après avoir été convoquée à un énième entretien par la direction. Pour la CGT, cette tentative de suicide fait suite à une série d’humiliations – telle l’obligation faite aux femmes de pointer lorsqu’elles vont aux WC – et illustre les méthodes de gestion que le syndicat dénonce au quotidien, à Montreuil comme dans les autres hypermarchés du groupe.

LES NOUVEAUX GRIPSOUS: 49, rue de Raspail – Aux NOUVEAUX ROBINSONS, les miettes sont sans doute biologiques, mais ce ne sont toujours que des miettes. C’est la conclusion qu’on peut tirer des négociations annuelles obligatoires. Le PV de désaccord acte une augmentation de 0,5% au 1er janvier et 5 euros supplémentaires sur les bons d’achat de fin d’année. Même la demande présentée par la CGT d’une journée par an pour enfant malade a été rejetée au motif qu’elle « pèserait sur les résultats économiques de la coopérative » !

UN RÉSULTAT OFFICIEL: 17, rue Molière – A l’OFFICE PUBLIC DE L’HABITAT MONTREUILLOIS les élections générales de la fonction publique intégraient celles pour le CE, avec 3 listes en présence : celles de la CGT, de la CFDT et de SUD. Avec cette semaine, l’officialisation de la reconquête du Comité d’Entreprise par la CGT et l’élection au secrétariat de notre camarade Chantal LAURENT, qu’assistera le nouveau représentant syndical au CE, Abdellah BEN BRAHIM.

CADEAU EMPOISONNÉ : 34, rue des Messiers – La SNEM, qui travaille essentiellement pour l’aéronautique, risque de perdre ses homologations faute de contrôles sur les pièces. Les salariés, exposés à des procédés de fabrication particulièrement insalubres, résistent aujourd’hui aux pratiques frauduleuses que la Direction voudrait mettre en place pour cacher la misère. En riposte, l’actionnaire propose aux salariés… de racheter l’entreprise. Une sacrée bonne farce, au vu de la pollution des sols et de l’environnement, la vétusté des installations et la fuite des clients. Qu’apprécie peu la section CGT, qui a alerté l’Inspection du Travail, la direction ne répondant plus aux questions.

LEMMA-LES-MENSONGES: 86, avenue du Colonel Fabien – Chez LEMMA, le patron ne manque jamais d’imagination pour justifier le non-paiement des salaires : pour une demi-paie en fin de mois, c’est le « chômage partiel » ; pour l’absence de congés payés, c’est la faute du mandataire ; et comme les congés payés ne sont pas réglés, le patron les multiplie à l’envi ! Avec la période des fêtes, l’occasion était encore trop belle : c’est un panneau « fermeture annuelle » qui attendait, ce 19 décembre, les ouvriers à l’entrée. Dernière version (à vérifier bien sûr) : « j’arrête de payer pour déposer le bilan ! » Le Père Noël s’est déguisé en Père Fouettard…

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