Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Fin Novembre 2014  N° 183

« Merci Macron », c’est le tube de la semaine de la souffrance patronale ! 

GESTION OUVRIÈRE VALIDÉE: 8, rue de Rosny – La CCAS, qui regroupe les activités sociales des électriciens et gaziers, était soumise jusqu’au 26 novembre au renouvellement des instances de ses caisses mutuelles, gérées depuis 50 ans par les agents actifs et inactifs. Avec plus de 180 000 inscrits, la participation s’élevait à 67,53% (en hausse de 7 points) pour donner à la CGT 50,55% des voix et 10 sièges sur 18. La CFDT avec 19,44% perdait quelques plumes au profit de la CGC (17,4%) tandis que FO sauve de justesse sa représentativité à 11,1%. Un vote qui démontre l’attachement des bénéficiaires de la gestion des 529 millions d’euros de la CCAS par leurs organisations syndicales.

LE PÈRE NOËL AU TRIBUNAL : 7, rue Catherine Puig – Au TRIBUNAL ADMINISTRATIF, c’est une rallonge de 100 millions d’euros qui va être répartie par le Ministère de la Justice, sous forme de prime exceptionnelle en décembre 2014, pour les greffiers et personnels administratifs des cours et tribunaux. Une reconnaissance des contraintes horaires de ces métiers que réclamait depuis belle lurette le syndicat CGT des Chancelleries et Services Judiciaires, quand le point d’indice reste malheureusement gelé depuis 4 ans pour tous les fonctionnaires.

COMPLÉMENT OU SUPPLÉMENT ? : 13, place du Général de Gaulle – A l’AFPA, la CGT interroge lors du CCE du 27 novembre sur les déremboursements de frais de santé, annoncés sans concertation pour le 1er janvier. Tandis qu’au même moment – et donc pour des prestations moindres – la complémentaire Humanis augmente sa cotisation de 2,9%. La CGT exige entre autres l’annulation de ces décisions unilatérales, une information aux cotisants jointe au bulletin de salaire et la renégociation du contrat, avec nouvel appel d’offre.

DE LA CASA Á LA RUE : 15, rue Lavoisier – CASA POBLANO, restaurant qui se veut « culturel et solidaire », vient de mettre à la rue l’association qui employait ses 7 salariés et mobilisait nombre de bénévoles. Pour les salariés – essentiellement des emplois aidés – la question de l’utilisation des aides perçues s’ajoute à celle de leur éviction de leur lieu de travail par un donneur d’ordre qui se dissimule derrière l’association à but non-lucratif.

VIVA LA MUERTE ? : 3-5, rue de Vincennes – « VIVA », le magazine de la Fédération des Mutuelles, est entré en lutte cette semaine contre un brutal plan de licenciements visant 16 emplois sur 24 : le plan de restructuration, qui ne prévoit aucune mesure de sauvegarde de l’emploi, est jugé « indigent » par le SNJ-CGT. Les salariés ont donc décidé en AG de bloquer le 300ème et dernier numéro de « VIVA » mensuel.

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