Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris
Je, Tu, UL… Début Novembre 2014 N° 181
« Ils nous veulent précaires : nous serons inflexibles !»
LES COIFFEUSES ONT LA PÊCHE : 16, rue Pépin – Au CAFE LA PÊCHE, les coiffeuses grévistes du 57 boulevard de Strasbourg à Paris avaient rendez-vous avec les lycéens de Jean Jaurès mardi dernier, à l’invitation de l’UL-CGT. Peu nombreux au lendemain de la rentrée, mais motivés, les jeunes présents ont interrogé nos camarades coiffeuses sur leur plainte pour traite d’êtres humains et sur leurs patrons en fuite… ou bien protégés. Un débat qui s’est achevé sur des échanges de mails, pour de nouvelles initiatives solidaires en direction des jeunes de Montreuil.
L’URSSAF INVESTIT LA CGT : 263, rue de Paris – Nos camarades de l’URSSAF Île-de-France s’étaient délocalisé-e-s les 6 et 7 novembre au siège de la CGT, le temps d’un congrès de leur syndicat des employés. Pas dépaysée, la cinquantaine de délégué-e-s a il est vrai une longue expérience des changements d’adresse, depuis le départ de la Tour URSSAF rue Franklin, puis le récent déménagement du CAP Beaune pour la rue Jean-Jacques Rousseau, et en attendant le prochain transfert de la plateforme téléphonique. Aussi est-ce sans hésitation qu’une forte délégation du congrès s’est rendue le midi à la CNAM voisine, pour traiter comme il faut une prochaine visite de MST (Marisol Touraine), la ministre de tutelle.
A TOTO, TOUS CGT : 27, rue Douy Delcupe – Chez TOTO SOLDES, entreprise d’habillement, les listes CGT recueillent aux élections du 4 novembre une moyenne de 150 voix, tous collèges confondus. C’est donc sans surprise que le syndicat CGT remporte au CE les 10 sièges à pourvoir, avec une représentativité de 100% suite à la disparition de FO. L’enseigne comptera de plus 11 délégués du personnel en magasin, tous élus sur étiquette CGT.
L’ÉTAT SE DÉDOUANE-T-IL ? : 11, rue des Deux Communes – Aux DOUANES, la CGT alerte les 16500 douaniers sur la responsabilité de l’Etat dans le basculement des payes dans un nouveau système baptisé SIRHIUS, très mal paramétré. Le SNAD-CGT annonce donc aux agents pour décembre, un joli cadeau de fin d’année : « ta paye à pile ou face » ou, au choix, un bain de jouvence pour les fonctionnaires rémunérés comme des stagiaires, dans une administration qui, par agent, fait rentrer le plus d’argent dans les caisses de l’Etat. Même pas reconnaissant !
RISQUES SALARIAUX : 8, rue de l’Aqueduc – L’AGENCE DE PREVENTION DES RISQUES DU BÂTIMENT espérait s’exonérer des salaires dus à notre camarade Patrick FLEURY en se contentant d’apposer sur ses bulletins de salaire la mention « payés ». La formation des référés en a décidé autrement au Conseil de Prud’hommes de Bobigny : 6000 euros de provisions devront lui être réglés au 3 novembre et 3083 autres au 3 décembre, même si le patron échappe à la correction sous astreinte par jour de retard des bulletins portant une mention inexacte.
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