Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris
Je, Tu, UL… Fin Octobre 2014 N° 179
« La chasse est ouverte, la riposte aussi »
SIÈGE ÈJECTABLE ? : 13, Place du Général de Gaulle – L’AFPA connaît une nouvelle menace sur son siège historique de La Noue. Le 22 octobre, la CGT du siège démontait en CE la recherche de « nouveaux locaux » par la présidence : un désamiantage sauvage du 1er étage, un arriéré de loyer réclamé abusivement par l’Etat… qui pour le désamiantage refuse sa responsabilité de propriétaire et un pool bancaire dans lequel BNP PARIBAS « soutient » l’AFPA en la poussant vers la tour T9 (ex-URSSAF), dont le loyer hors de prix est justement fixé par BNP PARIBAS.
CHAPEAU HAUT DE FORME : 38, rue Cuvier – Alors qu’INEO-UTS, la filiale montreuilloise du groupe GDF-SUEZ, connaît un plan de rigueur sévère, 27 dirigeants du groupe, au premier rang desquels le PDG Gérald Mestrallet, ont provisionné 103 millions d’euros pour leurs retraites-chapeaux (21 millions pour le chef !). Au nom de la CGT, notre camarade Yves LEDOUX vient d’exiger de l’Etat, actionnaire à 33,6% du Groupe, qu’il siffle la fin de cette gabegie d’argent public et transforme ces chapeaux en investissements productifs.
UNE REPRÉSENTATION REPRÉSENTATIVE : 274, rue de Rosny – Le transporteur LP ART a décidément un problème avec la représentativité de la CGT. Ultra majoritaire il y a 2 ans, la CGT avait obtenu 100% des voix aux élections de mai dernier qui viennent d’être annulées suite à une manœuvre de la direction. En attendant les prochaines élections annoncées pour décembre, la direction soutient à présent que notre camarade Lionel HARTMANN, délégué syndical CGT, aurait son mandat « annulé de fait ». Une confusion sémantique entre représentativité syndicale… et re-présentation des candidats, visant seulement à retarder la négociation sur les salaires !
NOUS, LA NVO : 263, rue de Paris – La « NVO », magazine de la CGT, connaît une restructuration douloureuse avec son passage en mensuel. Les élus CGT et le CHSCT dénoncent la multiplication des incidents et les risques psychosociaux pour les salariés qui, réunis en assemblé générale le 20 octobre, ont lancé un appel « Nous, les salariés de la NVO » affirmant qu’ils ne pouvaient faire silence sur les maltraitances « au risque d’endosser une lâcheté qui insulte la fraternité que nous devons plus que jamais prôner au sein de la CGT comme partout dans notre douce France ».
SOLIDAR’IMMONDE : 14, rue de la Beaune – SOLIDAR’MONDE semble de plus en plus préférer la loi de la jungle au commerce équitable dont cette entreprise se revendique pourtant. Malgré une condamnation cet été par le TGI de Bobigny, SOLIDAR’MONDE continue de vouloir étrangler les droits collectifs… mettant en avant une « pétition » de 14 salariés pour supprimer le Comité d’Entreprise. Afin de contourner une nouvelle contestation, la direction convoque les syndicats à une « réunion informelle » le 7 novembre prochain, pour anticiper sur les délais de recours… A suivre.
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