Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris
Je, Tu, UL… Mi Juillet 2014 N° 172
« Libérons-nous des libéraux ! »
LOCK-OUT Á DOMICILE : 24, avenue Gabriel Péri – PROVIDENCE A DOMICILE ne répond plus à la quinzaine d’assistantes familiales qui réclame en vain les salaires de juin. Le gérant de cette société qui officie sous l’enseigne TOUT A DOM SERVICES, a fermé cette semaine l’accès à son bureau, prétextant un redressement judiciaire : vérification faite par la section CGT, aucun redressement à ce jour, mais un lock-out du patron et, par voie de conséquence, plusieurs saisines du Conseil de Prud’hommes.
BORIS A SA PLACE ! : 10, rue Parmentier – Le CIDEFE a dû réintégrer notre camarade Boris MILISAVLJEVIC, suite au refus de l’Inspection du Travail d’autoriser son licenciement. Une demande qui faisait suite à la plainte – qui suit son cours – qu’il avait déposée après avoir été victime d’une agression par son directeur : avec un retard de 2 mois de salaires encore impayés, la proposition du CIDEFE est donc de le reprendre « dans le bureau n°310 »… soit juste à côté de celui de son agresseur présumé. Dialogue ou confrontation ?
CONSTANCE AUX ROBINSONS : 49, rue Raspail – Encore une condamnation pour LES NOUVEAUX ROBINSONS, le magasin bio qui semble abonné aux prud’hommes de Bobigny. Cette fois, c’est notre camarade Constance ANDRIEU qui avait été licenciée suite à une inaptitude imputable à la maltraitance de l’employeur, qui recevra 22000 euros pour le préjudice subi et le caractère abusif du licenciement, déclaré sans cause réelle et sérieuse.
LA RUE DONNE DE LA VOIX : 70, rue Douy Delcupe– Chez HORS LA RUE, association d’aide aux mineurs en danger, notre camarade Julian VARGA sera remplacé par Carine ESTAGER comme déléguée syndicale CGT. Elle vient d’être désignée car nouvellement élue, tandis que son prédécesseur ne se présentait pas. Dans la foulée, les négociations d’entreprise sont déjà à l’ordre du jour.
GRIMALDI DISSIMULATEUR : 48-52, rue des Roches – Chez GRIMALDI TRANSFERTS, les semaines de 70 heures imposées aux déménageurs… étaient payées au forfait. Pour avoir réclamé le paiement de ses heures, notre camarade Fernando DA SILVA avait été licencié en juillet 2012 pour le prétendu vol d’un coupe-bouchon au rebut, qu’il a toujours nié. Devant les prud’hommes, GRIMALDI écope de 16000 euros pour travail dissimulé et de 23 000 euros pour licenciement abusif.
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