Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris
Je, Tu, UL… Fin Octobre 2013 N° 145
« Soyons fous : marchons sur la dette ! »
L’AFPA PAS RASSURÉE : 13, place du Général de Gaulle – L’AFPA rentre en période de turbulences, après les promesses (non tenues) de la « refondation de l’AFPA ». Se voulant rassurante sur l’avenir de l’association lors du CCE du 21 octobre, la Présidente s’est vue opposer par la CGT, le mépris et l’acharnement à empêcher les agents de faire leur travail, et la perspective d’un éclatement de l’AFPA avec l’Acte III de la décentralisation.
LA CGT QU’ON SNEM : 34, rue des Messiers – Beau résultat à la SNEM, petite entreprise montreuilloise de métaux, qui élisait le 22 octobre ses délégués du personnel. C’est un 100% de représentativité pour les listes CGT élues au 1er tour, avec 14 voix sur 16 pour Daniel STANESCU et pour sa suppléante Carmen BENIDIRI : salaires, hygiène et conditions de travail sont d’ores et déjà au menu de la prochaine réunion mensuelle.
LA DOUANE NE PEUT DE DÉDOUANER : 11, rue des Deux Communes – Curieuse conception de la neutralité à laquelle est en principe soumise la Douane : une contrôleuse générale de la Douane s’est en effet permise, à partir de son courriel professionnel douane.finances.gouv.fr, de convoquer une conférence de presse du Front National. La CGT qui, en dépit de sa représentativité dans l’administration, ne bénéficie pas d’une telle liberté syndicale, s’étonne donc de ce passe-droit bien peu républicain. Et reste dans l’attente des sanctions…
PAYER POUR TRAVAILLER : 66-72, rue Marceau – Au GRDR (Groupe de Recherche pour le Développement Rural), les salariés sont invités à signer une « convention d’apport associatif avec un droit de reprise » pour sauver leurs emplois. En clair, il s’agit de faire don d’un mois de salaire à l’employeur pour conjurer une éventuelle cessation de paiement : « apport associatif » qui ne serait bien sûr pas garanti, à la différence des salaires en cas de liquidation !
LANSON, MAL-TRAITEUR : 110, rue des Blancs Vilains – LANSON GASTRONOMIE, charcutier et traiteur, se fait taper sur les doigts par la CGT : non-respect des pauses, des récupérations, des majorations pour les jours fériés travaillés et interpellations grossières et humiliantes des salariés. Une situation qui, à l’approche des fêtes de fin d’année, pourrait se tendre si les gérants ne reviennent pas à un peu de correction…
FILS Á RETORDRE : 5, rue du Marais – Chez DAVID ET FILS, le bâtiment reste fermé aux salariés depuis que le 14 octobre la direction a annoncé le dépôt de bilan des sociétés du groupe. Sauf qu’après l’envoi par chaque salarié d’un courrier au siège, la CGT vient de constater qu’aucun dépôt de bilan n’a été enregistré au Tribunal de Commerce. Une nouvelle AG des salariés est fixée au 31 de ce mois.
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