Unique jour de grève payé, le 1er Mai 2024 sera le rappel qu’on ne peut jamais isoler la revendication la plus locale soit elle du rapport de force mondial dans lequel chacun-e de nous s’inscrit.
C’est ainsi que ce 1er Mai va se placer sous le signe du refus de la guerre, celle que Paul Valéry définissait comme “le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas”. Le mouvement syndical est du côté des victimes, qu’elles soient ukrainiennes ou russes, palestiniennes ou israéliennes, congolaises ou rwandaises…
Le rôle des marchands d’armes (qui se connaissent !) dans l’économie capitaliste rend l’impérialisme plus prédateur qu’il ne l’a jamais été dans l’histoire récente : par ses tueries organisées jusqu’à la tentation génocidaire, comme par l’amputation des budgets sociaux ou des services publics (écoles, hôpitaux, etc.) sur la table des dépenses militaires.
Car si les peuples ne sont pas ennemis, les injustices, humiliations et répressions des besoins, sont le terreaux des haines que les puissants instrumentaliseront.
Comment ne pas corréler la montée de la précarité, des bas salaires et des pertes de pouvoir d’achat aggravées par l’inflation, avec la tentation du bouc émissaire et du vote à l’extrême droite dans nombre de pays d’Europe ?
Le 1er Mai, c’est d’abord ce cri : “Pas de paix sans justice, pas de justice sans paix”.

Pour l’Union Locale CGT de Montreuil, cette journée particulière s’organisera avec à midi le barbecue sur la place du Marché, avant le départ pour la manifestation parisienne à 14h00 place de la République.

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