Le 12 décembre 2023, la Confédération Européenne des Syndicats mobilise pour une euro manifestation contre les choix austéritaires du Pacte de Stabilité et de Croissance. Nous en serons car partout, l’inflation a fait reculer les salaires : sauf en Belgique où l’indexation des salaires reste dans la loi.
En France, l’article L. 3231-3 du Code du Travail interdit cette garantie minimale : pour nous, cet article obsolète doit disparaitre !
L’urgence est en effet d’augmenter les salaires réels, quand nous subissons une hausse des prix de 4,9 % et qu’en moyenne annuelle le prix de l’énergie représente un mois de salaire et plus encore pour les retraité-e-s.
Le SMIC -seul minima social indexé- doit être réajusté au 31 décembre : sans “coup de pouce” cela soulagera à peine les millions de travailleurs pauvres, condamnés à le rester. A 11,52 euros de l’heure, on est loin des 15 euros réclamés par la CGT…
De surcroit, 39 branches professionnelles conservent en toute illégalité des minima conventionnels en dessous du SMIC.

TOUS ENSEMBLE CONTRE L’AUSTERITE

Pour la CES, la crise du coût de la vie est d’abord provoquée par les profits records : or la France est championne d’Europe des dividendes versés aux actionnaires.
A Montreuil, BNP PARIBAS premier employeur de la commune, illustre cette politique anti-salariale : confrontée à une majorité syndicale peu exigeante qui ne réclamait que 2000 euros au titre du partage de la valeur ajoutée et une augmentation de 6 %, la banque par mesure unilatérale ne concède qu’une prime de 1000 euros et des ajustements salariaux de 0,8 à 1,15 %…soit une baisse des salaires réels pour des bénéfices qui explosent.
C’est contre ce mépris que mardi 12 décembre à l’aube, le car de l’UL CGT de Montreuil partira bien rempli de Croix de Chavaux, direction Place Poelart à Bruxelles, pour y retrouver les 100 000 travailleu-se-r-s attendu-e-s de toute l’Europe, pour nos salaires.