Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

   Je, Tu, UL…  Fin Janvier 2013  N° 118

« L’accord du 11 janvier – la corde du 11 janvier ? – c’est tout bénéf’ pour le MEDEF »

LE MÉLIÈS DANS L’ANGLE MORT: 7, avenue de La Résistance – La grève du cinéma municipal se poursuit avec un dialogue social qui, comme l’enquête, est au point mort. La solidarité autour des grévistes et des agents suspendus s’élargit, avec une inquiétude grandissante quant à l’avenir du Méliès… censé migrer en 2013 (date qui s’éloigne de jour en jour) dans un centre commercial Grand Angle, face à la Mairie. Sauf que les locaux prévus s’avèrent inadaptés et restent désespérément vides, sans l’ombre du commencement des travaux annoncés. Grand Angle pourra-t-il se passer de cinéma en 2014 ?

NE PAS SUBIR, TOUJOURS AGIR : 47, avenue de La Résistance – Chez EMMAUS-FRANCE, cette devise a fait des émules… parmi le personnel. A peine sa représentativité acquise lors des élections du 24 janvier, la jeune section CGT vient de désigner notre camarade Aurore LATTARI-CHEVALIER comme déléguée syndicale, avec pour ambition la construction de droits collectifs et la mise en place du nouveau comité d’entreprise.

ROUTE BARRÉE : 12, rue de Vincennes – BLAY-FOLDEX, l’éditeur montreuillois de cartes routières a perdu les deux tiers de ses effectifs en déménageant de la rue des Meuniers à celle de Vincennes. Cela ne suffit pas au nouvel actionnaire qui laisse planer la menace d’un troisième plan de licenciements qui faciliterait la carence des institutions représentatives du personnel. Une perspective fatale que les salariés sont unanimes à refuser : la demande de tenue d’élections professionnelles est partie.

PAS UN EURO DE TROP ? : 263, rue de Paris – La sortie de la « VO-Impôts 2013 » ne suffit pas à rassurer le personnel de la NVO sur l’avenir de la publication de la CGT, confrontée à une « situation économique difficile ». Aussi le syndicat CGT de la NVO a-t-il interpelé chaque membre de la CE confédérale du 22 janvier, exigeant que les professionnels qui produisent le magazine comme l’ensemble des publications déléguées, soient enfin associés à la stratégie de l’entreprise.

DISPENSE DE DROITS SYNDICAUX : 2, rue Rabelais – Triste fin pour le SICIM qui laisse le tiers de ses anciens salariés sur le carreau, suite à la décision intercommunale de le dissoudre. Licenciés, les salariés non-repris sont dispensés d’effectuer leur préavis, avec pour le délégué CGT, Jean-Pierre GREGOIRE, la « prescription » de quitter les locaux. Rappel à la loi de la CGT : cette dispense ne peut concerner le mandat syndical qui continue de s’exercer. Ce que la direction a dû admettre… jusqu’au 12 février « fin de votre préavis ».