Contre le click and racket,

                    levée des brevets, levée du secret commercial


NUMERIQUE CLAUSUS : 22, rue Lagny – A l’URSSAF, la montée du travail à domicile se heurte au sous-équipement du personnel pour lequel la CGT presse l’ACOSS d’organiser la dotation en ordinateurs portables. La dernière réunion du CSE relève qu’au bout d’un an de crise sanitaire, seuls 63% des employé-e-s et cadres disposent d’un équipement URSSAF et 25% d’un autre matériel. L’ACOSS a donc fini par s’engager sur un calendrier, avec livraison de 500 micros en mai et 400 de plus d’ici le 31 décembre pour équiper 80% du personnel. Objectif de 100% pour fin 2022.

CASH IS IN THE AIR : 1, place Aimé Césaire – La recapitalisation d’AIR FRANCE fait débat. Alors que le groupe franco-néerlandais abandonne des créneaux, enchaîne son 7ème PSE et lorgne sur les congés du personnel, son PDG Benjamin SMITH se voit octroyer un bonus de 2 millions d’euros pour sa gestion 2020. Une utilisation de l’argent public qui scandalise les syndicats et jusqu’au parlement des Pays-Bas, qui vient de déclencher un vote de condamnation. En France, c’est silence radio : pas question pour la majorité LREM de s’ingérer dans un débat interne à l’entreprise !

REMISE À NIVEAU : 4, place du Général de Gaulle – A l’UGECAMIF, organisme de sécurité sociale, la CGT a mené bataille avec succès pour la suppression des niveaux 2, correspondant aux rémunérations les plus basses de la grille conventionnelle. Dès ce mois, tous les agents du niveau 2 passent au niveau 3, qui devient le seuil minimal d’entrée pour tous les nouveaux embauchés.

PAS D’IMPUNI-THÉ : 1, avenue de la Résistance – YASMINE, salon de thé, avait embauché notre camarade Hamid LAMARA fin 2019 pour un « surcroît d’activité » en qualité de responsable de salle. Le CDD s’achevait le 2 décembre… sans paiement des salaires ni remise des documents de fin de contrat. Des manquements que le Conseil de Prud’hommes de Bobigny vient de sanctionner avec condamnation à lui payer les 1691 euros dus et à remettre sous astreinte de 5 euros par jour de retard son attestation Pôle-Emploi ainsi que son certificat de travail.

CHASSE AUX TRAFIQUANTS : 38, rue Cuvier – INEO ENGIE est au centre de la plainte pour trafic d’influence déposée par l’intersyndicale CGT-CFDT-CFTC suite à l’OPA lancée par ENGIE contre le groupe SUEZ, à coup de commissions astronomiques de 25 millions d’euros. La plainte vise nommément Alexis KOHLER, le secrétaire général de l’Elysée qui avait tenté de faire pression sur les élus syndicaux et les PDG Antoine FRÉROT (Veolia) et Jean-Pierre CLAMADIEU (Engie). Le Parquet National Financier va devoir prouver son indépendance dans une opération de monopoly que Jean CASTEX (non visé par la plainte) avait bruyamment appuyé.

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