« Pas de hasard pour nos retraites :
la répartition, on fait pas plus sûr ! »

LA LUTTE PAYE : 11, rue des Deux Communes – A la DOUANE, c’est un beau succès que la mobilisation, débutée le 2 mars dernier, vient de remporter face à DARMANIN. Au terme de plus de 2 mois de grèves du zèle, les syndicats unanimes viennent de signer le 17 mai un protocole de fin de conflit comportant : une hausse générale de 50 euros nets par mois (65 à partir de 2021) ; la réévaluation à 5,20€ de la prime d’heure de nuit ; des aménagements en matière d’habillement et de logement. Seule ombre à ce tableau pour la CGT : l’absence d’amnistie pour les collègues objets de procédures disciplinaires. La CGT entend par ailleurs rester attentive à l’impact du Brexit sur la charge de travail et la question des effectifs.

PREMIER MAI GAZEUX : place du Marché de la Croix de Chavaux – L’UL-CGT a dénombré 150 participants à son barbecue du 1er Mai à Montreuil, dont des camarades des UL FO et CFE-CGC. Mais l’odeur des gaz lacrymogènes a eu tôt fait de chasser celle des merguez, une fois les Montreuillois parvenus à Montparnasse, pour le départ du cortège parisien : avec des violences inadmissibles à l’encontre des cortèges syndicaux, que rien ne justifiait… si ce n’est la vindicte du pouvoir contre la CGT. Une enquête est en cours suite aux nombreuses plaintes déposées.

LE PRÉAVIS DES BÉBÉS : place Jean Jaurès – Dans les CRÈCHES MUNICIPALES, la CGT a déposé un préavis de grève pour le jeudi 23 mai, dans la continuité de la mobilisation réussie des professionnelles de la petite enfance, le 28 mars dernier. Le gouvernement entend en effet procéder par ordonnance pour réduire les surfaces et le nombre des encadrants par bébé, dans les structures d’accueil : un sacrifice des tout-petits, rejeté par ce mot d’ordre « pas de bébés à la consigne ».

L’AFPA AU TGI : 3, rue Franklin – La direction de l’AFPA devra faire face à ses responsabilités le 23 mai, devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny, où elle répondra de la plainte du CHSCT central contre l’absence de prise en compte de la dégradation des conditions de travail et de l’impact des restructurations sur les risques psycho-sociaux. La CGT, partie à la procédure, appelle à un rassemblement devant le TGI le 23 à 9h30.

EMPLOIS DANS L’ENTONNOIR : 280, rue de Paris – Chez CARREFOUR, les charrettes de suppression d’emplois se succèdent… sans malheureusement que cela ne perturbe les syndicats obstinés à les accompagner. Ainsi, FO et CGC viennent de signer l’accord autorisant 3000 ruptures conventionnelles collectives, s’ajoutant aux 1400 postes supprimés dans les ex-DIA, aux externalisations et aux 2500 emplois détruits en 2018. La CGT, qui s’oppose à cette politique mortifère, exige du coup le remboursement du CICE dont le groupe se sert pour financer les licenciements.

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