Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Printemps 2018  N°295

« Diagnostic de la macronite : interruption volontaire des droits ».

LA COUR DANS LA RUE : 35, rue Cuvier – Les agents de la COUR NATIONALE DU DROIT D’ASILE (CNDA), après une grève de 28 jours, n’ont pas baissé les bras. Le 22 mars, avec plus d’un millier de salarié-e-s des services et administrations publiques de Montreuil, ils manifestaient à nouveau, et en nombre, pour « une justice de qualité, au pays de la liberté ». L’avant-veille, en AG, ils avaient voté une motion de défiance à l’égard des directions du CNDA et du Conseil d’Etat.

PRÉAVIS POUR LA PROPRETÉ : 1, place Jean Jaurès – A la MAIRIE, les appels syndicaux venus du service propreté des bâtiments mettent du temps à parvenir jusqu’à la Maire-adjointe en charge du personnel : 3 semaines. Si un courrier du Maire en date du 20 mars permet de répondre à quelques questions des agents, la proposition de « renforcer par des contrats » l’entretien confirme les craintes d’une privatisation des missions de nettoyage. Un préavis de grève unitaire a donc été déposé à partir de lundi 26, avec rassemblement du personnel pendant la rencontre avec l’élue en charge des recrutements attendus.

PÂQUES SANS CHOCOLAT : 235, rue Etienne Marcel – Chez CARREFOUR, la CGT dénonce des dirigeants du groupe qui se radicalisent, après avoir versé cette année 300 millions d’euros aux actionnaires. L’appel de la CGT à une grève du 30 mars au 2 avril, pour la Pâques 2018, vient pourtant de produire un premier miracle : après la quasi-suppression (faute d’argent !) de la prime de participation, la direction vient de retrouver quelques picaillons pour un « complément forfaitaire » palfonné à 57 euros. La grève de Pâques reste donc à l’ordre du jour !

BARA BOUGE : 18, rue Bara – Le FOYER COALLIA, dit « Foyer BARA », doit faire l’objet d’une démolition-reconstruction en 2018, contractualisée avec l’ancienne ministre du logement, Cécile DUFLOT. Une démolition qui exige le relogement provisoire de tous les travailleurs y résidant. Un nouvel accord est en passe d’intervenir avec l’Etat pour que les 15000 m2 de l’ancien siège de l’AFPA, place Charles de Gaulle, soit aménagé pour cet accueil provisoire : un provisoire dont la CGT veillera à ce qu’il ne dure pas.

NÉGOCIATIONS EN BOIS : 240, rue de Rosny – Chez ICSB, entreprise montreuilloise de traitement des chèques, la négociation annuelle obligatoire a tourné court dès la 3ème réunion. La direction est restée bloquée sur sa proposition de 1% au 1er avril 2018, excluant les salariés au SMIC et ceux déjà augmentés depuis 2017. Pour les 3 organisations syndicales CGT, CFE/CGC et UNSA, l’issue a donc été un PV de désaccord total, signé le 15 mars.

Imprimer

Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.