Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris
Je, Tu, UL… Mi-Avril 2014 N° 163
« Face au pacte : rendons coup pour coût ! »
QUI VEUT DE QUINETTE ? : 240, rue de Rosny – Nouvelle échéance devant le Tribunal de Commerce pour les salariés de l’usine Quinette-Gallay, en quête d’un repreneur. Prés de 4 mois de redressement ont permis au personnel de démontrer la viabilité du numéro 1 mondial des sièges de cinéma, à l’encontre du projet patronal de liquidation totale. A ce stade, deux propositions de reprise semblent crédibles d’un point de vue industriel, mais la CGT, représentée par notre camarade Vincent LANGE, attend des garanties sur l’emploi… qui tardent à venir.
MISE Á PIED SUR ORDONNANCE : 1, avenue de La Résistance – La pharmacie BRAUD-HAMDAN semble privilégier le traitement de choc contre l’implantation d’une section CGT dans l’officine. Menacée, injuriée, notre camarade Fatou SOUMAHORO a pour seul « tort » d’avoir osé réclamer la tenue d’élections DP : elle reçoit aussitôt un avertissement, puis une mise à pied conservatoire. Le 18 avril, elle est convoquée à un entretien en vue de son licenciement. Sauf que, candidate CGT, Fatou refuse de céder aux pressions, soutenue et encouragée par plusieurs de ses collègues qui témoignent des méthodes de la direction pour tenter de se débarrasser d’elle.
C’EST DU PROPRE ! : 22, rue de Lagny – La société TFN PROPRETÉ a en charge le nettoyage des locaux de l’URSSAF, dont le syndicat CGT avait été alerté par notre camarade Tiguida FOFANA sur le fait que son mi-temps thérapeutique n’avait pas été correctement pris en compte par TFN. Après plusieurs courriers restés sans réponse, c’est au Conseil de Prud’hommes qu’il été demandé de trancher le litige en référé : TFN est condamné à verser les reliquats de salaire, à indemniser les frais de procédure et à remettre les documents sociaux en ordre.
DÉFIANCE MAJORITAIRE : 263, rue de Paris – L’avenir de la NVO exige un autre management. Tel est en substance le message de la motion de défiance proposée par le syndicat CGT de l’entreprise de presse de la CGT, qui dénonce pêle-mêle : l’opacité entretenue, le mépris du CHSCT, les rumeurs et l’absence de projet concret et viable, alors que des décisions importantes doivent être prises courant mai.
POLE EN OR : 70, rue de Lagny – Chez Pôle-Emploi, on est trop public pour que l’Inspection du Travail puisse y mettre son nez, mais pas assez pour interdire les retraites-chapeau. Signé par quelques syndicats (mais pas par la CGT), un nouvel accord prévoit d’octroyer à 136 dirigeants de Pôle-Emploi une très généreuse retraite « supplémentaire » assise sur un fonds de pension géré par Malakoff-Médéric. Pôle aux œufs d’or pour certains, l’agence s’avère pourtant fort radine pour les salaires du commun, et franchement grippe-sous lorsqu’il s’agit d’indemniser les chômeurs !
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